La société allemande de paiements électroniques Wirecard, désormais en faillite, a licencié plus de la moitié des employés qu'elle comptait encore en Allemagne et a mis fin aux contrats des membres de son directoire, a annoncé son administrateur judiciaire.

Ces mesures interviennent alors que la procédure de dépôt de bilan de Wirecard, au centre d'un énorme scandale financier, est entrée dans une nouvelle phase mardi avec l'ouverture formelle d'une procédure de cessation de paiements.

Michael Jaffe, l'administrateur judiciaire, a dit qu'un "important" plan de suppressions de postes était nécessaire afin de garantir que le coeur de métier de la compagnie reste opérationnel.

Wirecard va donc licencier environ 730 salariés pour n'en garder que 570 à son siège, situé à Aschheim, en Allemagne.

Les trois membres du directoire dont les contrats ont été révoqués sont le président du directoire, James Fries, qui avait rejoint Wirecard récemment en remplacement de Markus Braun, arrêté et incarcéré.

Michael Jaffe s'efforce de trouver des repreneurs pour une partie des activités de l'entreprise. Un premier accord de cession des activités au Brésil a été signé la semaine dernière.

(Hans Seidenstuecker, Patricia Uhlig et Tom Sims, version française Flora Gomez, édité par Marc Angrand)