• Trois événement marquants de l’année 2020 sur les marchés
    • Le boom du Bitcoin 

Si je vous disais que le Bitcoin s’échangeait un jour aux alentours de 7000 USD, vous iriez sûrement chercher plusieurs années en arrière. Et pourtant c’est à ce niveau qu’il a entamé l’année 2020. Un rally haussier incroyable puisqu’à l’heure où j’écris ces lignes il s’échange à plus de 29 000 USD. La crypto star des marchés a donc plus que quadruplé en un an. D’aucuns y verront une nouvelle valeur refuge, alors que d’autres crieront à la bulle spéculative. Pour ma part, j’ai l’impression que ces deux phénomènes se conjuguent car s’il est clair que les volumes échangés ont bondi au début de la première vague de COVID, ils n’ont jamais baissé depuis. À la mi-décembre, le Bitcoin passait pour la première fois le cap des 20 000 dollars. Une hausse de 45% en moins de 15 jours alors même que le niveau d’incertitude semble diminuer peu à peu… La suite en 2021.

Source : zonebourse.com
    • L’or a joué son rôle de valeur refuge 

L'or semble avoir joué son rôle de valeur refuge en 2020 puisqu’il s’est fortement apprécié cette année. Débutant l’année à 1500 USD l’once, le métal précieux a atteint le seuil symbolique des 2000 USD durant l’été. Même si depuis, certains investisseurs ont pris leurs bénéfices, l’once s’échange toujours à plus de 1890 USD. 

    • Le WTI en territoire négatif pour la première fois de l’histoire

Après une mise sous cloche de l’économie mondiale induite par les mesures pour lutter contre la pandémie de COVID, les cours du pétrole ont été pénalisés par la faiblesse de la demande et la nécessité pour les producteurs de maintenir un niveau d’activité minimum (on n'arrête pas la production de pétrole comme on arrête une voiture). Le 17 Avril, le WTI atteignait son plus bas niveau depuis 2002 et s’échangeait à un peu plus de 18 USD. Le même jour, le brut américain pour livraison en mai se négociait même en territoire négatif suite à l’accord du Chicago Mercantile Exchange pour que les contrats Futures New-Yorkais s'échangent “sous le seuil du 0 absolu”. Cela a poussé les producteurs américains à payer leurs clients pour qu’ils stockent les volumes de surproduction qu’ils avaient sur les bras. Pour une compréhension plus fine des mécanismes sous-jacents à ce phénomène historique, je vous invite à lire l’article de notre analyste spécialiste des matières premières, Jordan Dufee.

  • Chine : Des chiffres officiels du COVID contestables

Selon le discours officiel des autorités chinoises, à Wuhan, 50 000 personnes ont été contaminées par le coronavirus. Oui mais… Parce qu'il y a un gros “MAIS”, le nombre de contaminations réelles serait 10 fois supérieur au chiffre mis en avant par les autorités, selon une étude… chinoise. Qu’est-ce qui permet d’aboutir à cette conclusion ? L’examen des tests sérologiques effectués en Avril, juste après le plus fort de la crise. En effet, si l’on se conforme aux résultats de ces tests, 4.43% sont positifs. Pour le dire plus prosaïquement, 4.43% des habitants de Wuhan étaient porteurs d’anticorps. Or la population de la ville s’élève à près de 11 millions d’habitants, le résultat officiel ne peut donc pas être correct. Il y a un rapport de un à dix entre les conclusions de l’étude et le discours officiel. En revanche, la même étude conclut à une efficacité incontestable des mesures de confinement très strictes conduites par le gouvernement puisque dans six autres provinces et métropoles du pays, des tests menés auprès de 12'000 personnes n'ont révélé que deux cas de contamination” (awp).

  • Et aussi
    • Brésil : Jair Bolsonaro, devait signer hier un décret augmentant le salaire minimum de 5,26%, ce qui le porterait à 172 euros par mois à partir du 1er janvier
    • Argentine : le congrès a adopté un texte de lois rendant l’avortement légal et gratuit. Depuis 1921, l’IVG n’était autorisé qu’en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. C’est une décision historique puisqu’en Amérique Latine seuls trois pays autorisaient l’interruption de grossesse sans condition jusqu’à présent.