(Alliance News) - Les prix des actions à Londres étaient en hausse à la mi-journée vendredi, les marchés étant optimistes suite à une lecture positive de la confiance des consommateurs au Royaume-Uni et aux espoirs croissants d'un accord sur le plafond de la dette aux Etats-Unis.
L'indice FTSE 100 était en hausse de 29,11 points, soit 0,4 %, à 7 771,41. Le FTSE 250 était en hausse de 26,48 points, soit 0,1%, à 19 324,73, et l'AIM All-Share était en hausse de 1,27 points, soit 0,2%, à 811,21.
Le Cboe UK 100 a progressé de 0,3 % à 776,60, le Cboe UK 250 de 0,1 % à 16 862,20 et le Cboe Small Companies de 0,3 % à 13 585,99.
Une enquête a montré que la confiance des consommateurs britanniques pour l'année à venir continue de se redresser, malgré les niveaux records d'inflation qui pèsent sur les ménages du pays.
L'indice de confiance des consommateurs de GfK a augmenté de trois points en mai pour atteindre moins 27, la quatrième augmentation mensuelle consécutive par rapport à janvier (moins 45).
Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell, a déclaré que l'indice était "remarquablement résistant" et qu'il pourrait devenir plus "significatif" si l'inflation au Royaume-Uni commençait à reculer par rapport à ses niveaux élevés à deux chiffres.
L'inflation annuelle des prix à la consommation au Royaume-Uni était de 10,1 % en mars, ce qui est supérieur aux 9,7 % prévus par la Banque d'Angleterre pour la moyenne du premier trimestre et bien au-dessus de son objectif global de 2 %.
Les investisseurs sont de plus en plus optimistes quant à la possibilité pour les États-Unis d'éviter un défaut de paiement de la dette, après que le républicain américain Kevin McCarthy a déclaré jeudi qu'il voyait "le chemin" vers une percée dans les négociations sur le plafond de la dette, suggérant qu'un vote serait possible dès la semaine prochaine.
"Nous n'en sommes pas encore là - nous ne nous sommes pas encore mis d'accord sur quoi que ce soit - mais je pense que nous pourrions parvenir à un accord", a déclaré le président de la Chambre des représentants dans son évaluation la plus optimiste à ce jour de l'impasse entre les républicains du Congrès et le président démocrate Joe Biden.
Le dollar s'est légèrement replié à la mi-journée vendredi, mais est resté globalement élevé, tirant sa force de la stabilisation des négociations sur la dette américaine et de la réévaluation des attentes en matière de taux de la Réserve fédérale américaine.
"Un accord sur le plafond de la dette américaine se rapproche, et bien que le rebond des actions ait été quelque peu contenu, la pression sur les obligations reste importante. Les commentaires optimistes du président de la Fed, M. Logan, et les demandes d'allocations chômage inférieures aux prévisions ont contribué à cette situation, ce qui s'est traduit par une nouvelle vague d'anticipations optimistes de la part de la Fed. C'est un mélange idéal pour le dollar - pour l'instant", a déclaré Francesco Pesole chez ING.
La livre sterling était cotée à 1,2433 USD vendredi midi à Londres, en hausse par rapport à 1,2399 USD à la clôture du marché jeudi.
L'euro s'établissait à 1,0794 USD, en hausse par rapport à 1,0764 USD. Face au yen, le dollar s'échangeait à 138,24 yens, en baisse par rapport à 138,64 yens.
Il y a une semaine, la livre dépassait 1,25 USD et l'euro 1,09 USD. Le dollar était inférieur à 135 yens.
Le président de la Fed de Dallas, Lorie Logan, a déclaré lors d'une conférence bancaire au Texas jeudi que la Réserve fédérale américaine n'avait pas encore fait les progrès nécessaires et qu'elle restait "loin" de son objectif d'inflation de 2 %.
Mme Logan s'est jointe à trois autres membres du Comité fédéral de l'open market - qui ne compte actuellement que 11 membres votants - pour indiquer que la Fed pourrait être amenée à relever à nouveau ses taux d'intérêt les 13 et 14 juin.
En conséquence, les probabilités d'un maintien des taux le mois prochain ont diminué, selon l'outil FedWatch du CME. Il y a désormais 59 % de chances que le Federal Open Market Committee laisse la fourchette des taux des fonds fédéraux entre 5,00 % et 5,25 %. Cette probabilité était de 85 % il y a une semaine.
Vendredi, le président de la Fed, Jerome Powell, s'exprimera lors du panel "Perspectives sur la politique monétaire" à 1500 BST.
M. Pesole d'ING a déclaré que M. Powell "aura probablement intérêt à maintenir la rhétorique hawkish", ce qui, a-t-il ajouté, devrait soutenir le dollar.
Les actions à New York ont été appelées à ouvrir en hausse, avec l'indice Dow Jones Industrial Average, l'indice S&P 500 et le Nasdaq Composite tous en hausse de 0,1%.
À Londres, Flutter Entertainment, Anglo American et Scottish Mortgage Investment Trust figuraient parmi les valeurs les plus performantes à la mi-journée. Les actions étaient respectivement en hausse de 1,8 %, 1,7 % et 2,2 %.
BT a gagné 2,1 % après avoir terminé en baisse de 5,1 % jeudi, suite à une baisse de ses bénéfices et à l'annonce d'une réduction de ses effectifs de 55 000 personnes d'ici 2030.
Burberry a perdu 2,9 %, étendant ses pertes après avoir terminé en baisse de 6,4 % jeudi. Le détaillant de luxe a publié des résultats annuels positifs, mais a déçu en ne revoyant pas à la hausse ses prévisions pour la nouvelle année.
Dans le FTSE 250, le fabricant de boissons C&C a plongé de 15 % après avoir annoncé vendredi un remaniement de la direction et déclaré avoir rencontré des "défis importants" dans la mise en œuvre d'une mise à niveau complexe du système de planification des ressources de l'entreprise pour les activités de Matthew Clark et Bibendum, ou MCB, en Grande-Bretagne.
Se référant à son grossiste en boissons Matthew Clark et à son vendeur de vin Bibendum, C&C a déclaré : "Le processus de mise en œuvre a été plus long et plus complexe que prévu : "Le processus de mise en œuvre a pris plus de temps et s'est avéré beaucoup plus difficile et disruptif que prévu initialement, ce qui a eu un impact important sur le service et la rentabilité au sein de MCB."
C&C s'attend à un coup unique de 25 millions d'euros dû au disruptif de l'ERP dans l'exercice 2024.
Ailleurs à Londres, Unbound a chuté de 32 % après avoir annoncé qu'elle lançait un examen stratégique qui pourrait aboutir à la vente de l'entreprise.
La société a averti que toute sous-performance par rapport à ses prévisions commerciales pourrait aggraver sa situation de trésorerie et qu'un déficit temporaire de fonds de roulement pourrait survenir en septembre et octobre de cette année. Elle a ajouté qu'elle continuait à travailler avec ses conseillers et ses partenaires bancaires pour lever des fonds supplémentaires ou refinancer ses facilités actuelles.
Unbound a également présenté divers changements opérationnels, y compris un arrêt temporaire de ses ventes directes aux consommateurs aux États-Unis et dans l'UE, qui sont déficitaires
En Europe, le CAC 40 à Paris et le DAX 40 à Francfort étaient tous deux en hausse de 0,6 %.
Le pétrole Brent était coté à 76,71 USD le baril à la mi-journée à Londres vendredi, en hausse par rapport à 76,23 USD jeudi. L'or était coté à 1 965,62 USD l'once, en hausse par rapport à 1 953,31 USD.
Par Heather Rydings, journaliste économique d'Alliance News
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