Les querelles s’amplifient entre le RU et l’UE. La proposition de loi sur les marchés intérieurs du gouvernement britannique va être examinée en deuxième lecture à la Chambre des Communes, où les députés pourront débattre pour la première fois du projet de loi. S'il est adopté, cela annulera certaines parties de l'accord portant sur le Brexit et enfreindra ainsi le droit international. Les partis de l'opposition devraient voter contre ce projet de loi, ainsi qu'un certain nombre de députés conservateurs, mais la majorité du gouvernement, soit 80 députés, devrait permettre son adoption par la Chambre des communes. Néanmoins, ce projet de loi devrait se heurter à une opposition plus franche à la Chambre des Lords. Pour rappel, “a bill” est un projet de loi qui peut commencer soit à la Chambre des Communes, soit à la Chambre des Lords et doit être approuvé sous la même forme avant de devenir une loi.

Dans le même temps, Boris Johnson accuse l’Union Européenne de préparer un “blocus” en Irlande du Nord qui empêcherait les denrées alimentaires du Royaume-Uni de circuler librement. Toutefois, la ministre irlandaise de la justice a nié ces allégations. Le ministre irlandais des affaires étrangères a également indiqué à la BBC que le comportement du gouvernement britannique "portait atteinte à la réputation du Royaume-Uni en tant que partenaire de confiance".


Alors qu’il ne reste maintenant plus qu’un mois maintenant pour trouver un terrain d’entente sur un accord commercial, la situation actuelle renforce l’hypothèse d’un “no deal” le 1er janvier. Le fait que le gouvernement britannique ne soit pas prêt à abandonner son projet de loi devrait entretenir l’escalade des tensions cette semaine lors des négociations post-Brexit.

Réunion de la FED. La Banque centrale américaine va se réunir mercredi. Le Federal Open Market Committee (FOMC) ne devrait pas annoncer un changement de politique majeure. Néanmoins, les investisseurs attendront les perspectives économiques notamment sur l’inflation et la croissance économique pour les deux prochaines années ainsi qu’une ventilation des prévisions des taux d’intérêts des membres du FOMC. 

Le Japon a trouvé son nouveau leader. Le parti libéral démocrate a élu Yoshihide Suga à sa tête et succède ainsi à Shinzo Abe qui avait démissionné du poste de Premier ministre pour des raisons de santé le mois dernier. Si de nouvelles élections présidentielles auront lieu l’année prochaine, à l’automne, Yoshihide Suga a prévenu que son gouvernement ne sera pas un simple gouvernement intérimaire.Yoshihide Suga devrait maintenir la politique de Shinzo Abe pour relancer l’économie niponne et endiguer l’épidémie de coronavirus afin que le pays puisse accueillir les jeux Olympiques de Tokyo 2020 qui ont été reportés à l’année prochaine.