•  géographique (ex : en France, le CAC40)
  •  stratégique  (ex : le CAC-EXT, indice conçu pour les émetteurs de produits dérivés et qui cote de 8 h à 18h30)
  •  thématique (ex : indice Vigeo France 20, indice qui rassemble les meilleures entreprises françaises répondant aux critères ISR : Investissement Socialement Responsable)
Le CAC40 est un indice de prix car sa variation se calcule avec la moyenne des écarts des sous-jacents. L’indice est composé de valeurs pondérées suivant deux critères : le montant des capitaux échangés sur le marché règlementé, observé sur 12 mois, et la capitalisation flottante (capitalisation totale de la Société   X   pourcentage du flottant).
  • Exemple : Vivendi cote 16.EUR avec 1.324 milliards d’actions dont un flottant (partie du capital négociable en bourse) qui ressort à 90%. Sa capitalisation flottante se calcule par la multiplication du cours des actions et du taux du flottant soit ; 16  X 1,324 M  X  0.9 = 19.15 milliards d’euros, qui comparé à la capitalisation globale du CAC40 (environ 778 milliards d’euros) donne une pondération de 2.45 %.
Cet indice est impacté négativement par les dividendes qui sont détachés des cours et, par conséquent, font baisser les prix. Il s’agit d’une approche comptable car le cash qui a servi aux paiements des actionnaires sort des actifs de la société cotée.

D’où la création d’un indice de rentabilité, CAC TR (Total Return) qui tient compte de l’évolution des prix et du réinvestissement des dividendes versés par les sociétés. En effet, les actionnaires, en encaissant leur rémunération, ne perdent pas de capital ; le montant perçu compense la baisse du titre.
Nyse Euronext vient d’annoncer la nécessité pour les professionnels de la gestion de comparer la performance des OPCVM avec cette nouvelle référence. Il s’agit dorénavant de l’indicateur obligatoire pour les gestionnaires de fonds collectifs, afin d’éviter une comparaison trompeuse entre les performances réelles du gérant et celle de l’indice des prix qui ne tient pas compte du réinvestissement des coupons.

Le différentiel parait significatif. A ce jour, le CAC 40 affiche une performance de 8.70 % et le CAC TR, 13.3 %,. Cet écart peut s’amplifier avec une baisse de l’indice qui, dans le cas d’une stabilisation des dividendes, entraine mécaniquement une augmentation des rendements.
En Europe, seul le Dax affiche une performance dividendes inclus, ce qui fait dire à tort que la bourse de Francfort surperforme régulièrement celle de Paris. Idée qui peut s’avérer inexacte puisque depuis le début d’année le Dax gagne seulement 7.6%, soit une performance inférieure au CAC TR (voir graphique ci-dessous).
 




Cette innovation va dans le bon sens car dorénavant les professionnels devront mettre en exergue leurs performances face à une réelle progression indicielle, d’autant plus que certains acteurs de la gestion se voyaient rémunérer sur le différentiel de résultats.

Voila, une nouveauté qui devrait bouleverser quelque peu le palmarès des performances relatives des fonds, mais aussi qui devrait davantage orienter le projecteur sur les sociétés de gestion qui surperforment réellement les évolutions de l’indice parisien.