L'ambassade des États-Unis à Jérusalem n'a pas commenté dans l'immédiat l'annonce de M. Netanyahou, qui intervient alors que les tensions entre les deux alliés se sont accrues à propos d'un projet contesté de réforme du système judiciaire israélien.

Le 30 janvier, l'ambassade a déclaré qu'Israël avait satisfait à l'obligation de se situer en dessous du seuil de 3 % de refus d'immigration, ce qui correspond au nombre de demandeurs d'asile déboutés en raison d'une erreur de dossier.

Avant l'annonce de M. Netanyahu, son conseiller à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, a déclaré sur Twitter que le Parlement devait ratifier le dernier des quatre projets de loi "qui nous feront progresser vers l'obtention de l'exemption de visa pour les citoyens d'Israël".

Cette déclaration semble faire référence à l'approbation en dernière lecture par le plénum de la Knesset, mercredi, d'une loi établissant une nouvelle base de données nationale sur l'immigration liée aux manifestes des passagers des compagnies aériennes.

Washington avait déjà demandé un meilleur accès aux bases de données israéliennes concernant les voyageurs à destination des États-Unis.

Il n'a pas été possible de savoir immédiatement si Israël remplissait une autre condition des États-Unis pour l'exemption de visa, à savoir le libre passage des Américains d'origine palestinienne dans ses aéroports et en Cisjordanie occupée.

La déclaration de M. Netanyahu indique qu'Israël répondra dans les mois à venir aux exigences en suspens, qu'elle ne détaille pas.