En effet, ce nouveau véhicule d’investissement permettra dès le 1er janvier de bénéficier d’une poche d’investissement supplémentaire de 75 000 EUR (jouissant des mêmes avantages fiscaux que le PEA) pour investir uniquement dans les entreprises françaises à taille limitées et souvent en plein développement qui sont les premières demandeuses de capitaux.
Mais la situation n’est pas si simple …

Le 10 décembre dernier, Monsieur Eckert, rapporteur du budget à l’assemblée nationale a fait adopter un amendement qui change totalement la situation et rend l’intérêt du PEA-PME plus que limité. Cet amendement vient en contradiction de l’intérêt premier du produit : La prise de risque des particuliers qui ont confiance dans l’entreprenariat français.

Il est ainsi prévu…tenez vous bien… de taxer les investisseurs ayant réalisé une plus-value égale à l’investissement de départ sur un titre qu’il a détenu moins de 5 ans.

Comment peut-on justifier une-t-elle décision ? Quel en est le but ?

Selon Monsieur Eckert, il s’agit là de sanctionner les dirigeants qui profiteraient des avantages fiscaux du PEA-PME pour y intégrer les titres obtenus à des conditions privilégiées. Le PEA-PME étant limité à 75 000 euros, les abus seront donc limités.

En conclusion, on sanctionne ici la prise de risque à la faveur d’un investissement dans des sociétés déja à maturité. Les sociétés en développement et affichant des perspectives intéressantes seront mises de coté alors que ce sont celles-ci qui ont des besoins importants de capitaux.

Messieurs les politiques, tout comme lors de la création de la Taxe sur les transactions financières, vous vous trompez de cible en attaquant l’investisseur bon père de famille !