Devises : l'euro à la peine face au dollar et au sterling.
'L'Ecosse a ainsi décidé qu'il lui était préférable de rester dans l'union britannique, et comme prévu, le FTSE manifeste sa satisfaction en conséquence', se réjouit un analyste marchés chez Trusnet Direct.
Selon les cambistes de Société Générale, ce résultat électoral supprime un 'risque majeur pour l'économie britannique et la livre sterling.'
Et ils ajoutent : 'les marchés de devises peuvent maintenant se recentrer sur la divergence des politiques monétaires. Maintenant que la Réserve fédérale américaine se dirige vers le terme de l'assouplissement quantitatif, le dollar va monter'.
Quid de la paire euro/dollar ? Certes, les résultats décevants des premières adjudications de refinancements bancaires ciblés de long terme (le fameux TLTRO) pourraient inciter la BCE à agir davantage. Même si, selon Société Générale, la banque centrale de l'union monétaire, installée (comme la Bundesbank), à Francfort, 'fait déjà tout ce qu'elle peut pour affaiblir l'euro'.
Qu'en est-il de la Banque nationale suisse (BNS), alors que que le franc suisse se rapproche toujours de la barre 1,20 franc l'euro qu'elle a juré de défendre à tout prix ? Selon un intervenant, 'certes, la BNS n'interviendra que lorsqu'elle ne pourra plus faire autrement, ce qui semble de plus en plus sur le point d'être le cas'.
Stable ce midi à 1,2069 franc l'euro, la devise helvétique ne cesse cependant, depuis un an maintenant, de revenir vers le seuil clé des 1,20.
Par ailleurs, l'euro perd 0,31% face au yen à 140,05.
Enfin, le calendrier économique s'annonce assez peu chargé avec seulement les indicateurs avancés américains, attendus dans l'après-midi.
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