L'ancien chef rebelle, âgé de 66 ans, a remporté le scrutin de juillet avec 99,18 % des voix, après que huit autres candidats, dont ses détracteurs les plus virulents, eurent été exclus par la critique électorale.
M. Kagame a été acclamé par les dirigeants occidentaux et régionaux pour avoir contribué à mettre fin au génocide de 1994 et avoir fait du Rwanda une destination attrayante pour les investissements et l'aide. Mais sa réputation a été entachée par les critiques concernant les violations des droits de l'homme, la répression de la dissidence et le soutien apporté aux rebelles de la République démocratique du Congo, accusations qu'il a toutes démenties.
La prestation de serment de dimanche a eu lieu au stade national Amahoro de Kigali, en présence de milliers de personnes, dont beaucoup portaient des T-shirts aux couleurs jaune, vert et bleu du drapeau national.
Kagame a reçu une salve militaire de 21 coups de canon, accompagnée par les acclamations de la foule. Vingt-deux chefs d'État de pays africains étaient présents.
La constitution du Rwanda a été modifiée en 2015, ce qui a permis à M. Kagame de prolonger son mandat.
Les deux hommes qui s'opposaient à lui le mois dernier - Frank Habineza du Parti démocratique vert et l'indépendant Philippe Mpayimana - ont tous deux concédé leur défaite lors de l'élection, qui, selon les groupes de défense des droits, a été entachée par une répression des médias, de l'opposition et des groupes de la société civile.
Un porte-parole du gouvernement a rejeté à plusieurs reprises ces critiques pendant la période électorale.