« S'ils font preuve de sérieux et ne formulent pas d'exigences irréalistes, il est possible de parvenir à un accord », a déclaré M. Araqchi lors d'une conférence de presse à Moscou après des entretiens avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
L'Iran a noté le sérieux des États-Unis lors du premier cycle de négociations sur l'accord, qui s'est tenu à Oman la semaine dernière, a déclaré M. Araqchi. Le deuxième cycle est prévu samedi à Rome.
L'Iran a déclaré aux États-Unis lors de pourparlers la semaine dernière qu'il était prêt à accepter certaines limites à son enrichissement d'uranium, mais qu'il avait besoin de garanties irréfutables que le président Donald Trump ne se retirerait pas à nouveau d'un accord nucléaire, a déclaré vendredi un haut responsable iranien.
M. Trump a menacé d'attaquer l'Iran s'il ne parvenait pas à un accord avec les États-Unis sur son programme nucléaire, que l'Iran qualifie de pacifique mais que l'Occident estime destiné à la fabrication d'une bombe atomique.
« Je souhaite tout simplement empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire. Ils ne peuvent pas avoir l'arme nucléaire. Je souhaite que l'Iran soit un grand pays, prospère et formidable », a déclaré M. Trump vendredi aux journalistes qui lui demandaient s'il envisagerait de laisser Téhéran conserver un programme nucléaire civil.
M. Lavrov a déclaré que la Russie était « prête à aider, à servir de médiateur et à jouer tout rôle qui serait bénéfique à l'Iran et aux États-Unis ».
Moscou a joué un rôle dans les négociations nucléaires avec l'Iran par le passé en tant que membre du Conseil de sécurité de l'ONU disposant d'un droit de veto et signataire d'un accord antérieur que Trump a abandonné lors de son premier mandat en 2018.
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a envoyé M. Araqchi à Moscou avec une lettre destinée au président Vladimir Poutine afin d'informer le Kremlin des négociations. M. Araqchi se rendra également à Pékin dans les prochains jours, a rapporté vendredi l'agence de presse officielle iranienne IRNA, sans donner plus de détails.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré vendredi que l'administration américaine recherchait une solution pacifique avec l'Iran, mais qu'elle ne tolérerait jamais que ce pays développe une arme nucléaire.