Le projet de loi, daté du 19 novembre, indique que l'objectif est de permettre à la construction des deux nouveaux réacteurs nucléaires de Paks de se poursuivre sans heurts. Le projet a été attribué en 2014 sans appel d'offres au géant nucléaire russe Rosatom, et a été retardé de plusieurs années.
Le projet est souvent cité comme un signe de la poursuite des liens étroits entre la Hongrie, membre de l'OTAN et de l'Union européenne, et la Russie, malgré la guerre en Ukraine - un lien qui a inquiété les alliés occidentaux.
Le dernier entretien entre le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, s'est déroulé en marge d'une conférence sur la sécurité à Minsk, le 31 octobre.
"Un échec du projet serait plus préjudiciable que son achèvement dans des conditions éventuellement modifiées", indique le texte du projet de loi.
La Hongrie souhaite agrandir sa centrale nucléaire de Paks, d'une capacité de 2 gigawatts, en y installant deux réacteurs VVER de fabrication russe, d'une capacité de 1,2 gigawatt chacun.
Un prêt interétatique de 10 milliards d'euros accordé par la Russie finance la majeure partie du projet de 12,5 milliards d'euros dans le cadre d'un contrat signé il y a dix ans.