Dans une nouvelle évaluation de la menace, le Centre de la sécurité des télécommunications Canada a également déclaré que le programme cybernétique de la Russie tentait d'affronter et de déstabiliser le Canada et ses alliés, et a cité l'Iran comme une menace.
Le rapport de l'agence intervient alors que les relations bilatérales entre Pékin et Ottawa sont médiocres. En avril, le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré que la Chine avait tenté de s'immiscer dans les deux dernières élections canadiennes.
La Chine, connue officiellement sous le nom de République populaire de Chine, rejette régulièrement ces accusations.
"Le programme cybernétique étendu et agressif de la RPC représente la cybermenace étatique la plus sophistiquée et la plus active pour le Canada aujourd'hui", indique le rapport de l'agence.
Le piratage informatique chinois sert des objectifs politiques et commerciaux de haut niveau, notamment l'espionnage, le vol de propriété intellectuelle, l'influence malveillante et la répression transnationale, précise l'agence, qui ajoute que l'ampleur, l'habileté et les ambitions du programme cybernétique de la RPC "n'ont pas d'équivalent".
L'ambassade de Chine à Ottawa n'était pas immédiatement disponible pour un commentaire.
En mai, le Service canadien du renseignement de sécurité, la principale agence d'espionnage du pays, a déclaré que l'ingérence persistante de la Chine dans les élections risquait de saper la démocratie canadienne.