Voici quelques-uns des attentats et scandales d'extrême droite qui ont secoué l'Allemagne ces dernières années :

2021 janvier - Stephan Ernst, un sympathisant d'extrême droite, est condamné à la prison à vie pour avoir abattu Walter Luebcke, un politicien conservateur pro-immigration, retrouvé dans une mare de sang devant sa maison dans l'ouest de l'Allemagne en 2019. Luebcke avait été un partisan déclaré de la décision de l'ancienne chancelière Angela Merkel en 2015 de laisser entrer les réfugiés.

Août 2020 - Un groupe de manifestants anti-blocage, dont certains brandissaient des drapeaux d'extrême droite, a franchi les lignes de police et a tenté de pénétrer de force dans le bâtiment du parlement Reichstag à Berlin lors de marches sur les restrictions liées au coronavirus.

Juin 2020 - Le ministre allemand de la Défense dissout une compagnie de ses forces spéciales d'élite KSK après un scandale sur ses liens avec les radicaux d'extrême droite. La police avait saisi des armes et des explosifs dans la propriété d'un soldat du KSK.

Fév. 2020 - Un homme armé soupçonné d'être lié à l'extrême droite tue neuf personnes, dont certains migrants turcs, lors d'une attaque nocturne dans la ville allemande de Hanau, avant de se tuer et de tuer sa mère.

Oct. 2019 - Un homme armé qui dénonce les Juifs ouvre le feu à l'extérieur d'une synagogue allemande dans la ville de Halle, dans l'est du pays, le jour de Yom Kippour, le jour le plus saint de l'année juive, tuant deux personnes alors qu'il diffuse en livestream son attaque. L'attaquant, un Allemand de 27 ans, tire mortellement sur une femme à l'extérieur de la synagogue et sur un homme à l'intérieur d'un magasin de kebab voisin.

Juillet 2018 - Une membre d'un gang néonazi allemand est emprisonnée à vie pour son rôle dans les meurtres de 10 personnes au cours d'une campagne de violence à motivation raciale. Beate Zschaepe faisait partie du National Socialist Underground (NSU), dont les membres ont tué huit Turcs, un Grec et une policière allemande entre 2000 et 2007. Un rapport officiel indique par la suite que la police avait "massivement sous-estimé" le risque de violence d'extrême droite et que des erreurs avaient permis à la cellule de passer inaperçue.