Par conséquent, après avoir crevé le plafond lors de la bulle internet, les acteurs des télécoms ont sombré dans la déprime, uniquement sauvés par leurs dividendes et la promesse de lendemains plus chantants. Sur les dix dernières années, les entreprises européennes du secteur affichent un gain de 5,5%. Pas par an : en tout. En rythme annualisé, ça fait 0,54%. Pas terrible.
L'ETF Amundi Stoxx Europe 600 Telecommunications UCITS ACC capte le parcours de ce qui est probablement devenu l'un des secteurs les plus défensifs du monde. Je connais des générations qui préfèrent un accès réseau pour leur smartphone à un repas. Il comprend une large exposition à Deutsche Telekom (près de 30% de l'indice), à Nokia (8,8%), à Orange (8,1%) et à Ericsson (7,1%) notamment. On notera que Deutsche Telekom donne accès indirectement au marché des télécoms US via sa filiale à succès T-Mobile US.

30 ans de parcours des télécoms européennes vs l'indice Stoxx Europe 600 (total return). Déprimant.
Cet ETF plutôt destiné à un public dépressif en temps normal affiche une hausse de 14,4% depuis le 1er janvier, preuve que les priorités des investisseurs ont un peu changé en 2025.
(*sauf s'il a 90 ans)