La revanche des shales oil.  Hausse des prix pétroliers rime avec seuil de rentabilité. Une affirmation d’autant plus vraie pour les compagnies de pétrole de schiste puisqu’ils demeurent les acteurs les plus flexibles dans l’ajustement de leur production (Pourquoi donc ? Vous trouverez la réponse ici, écrit à une époque qui parait déjà lointaine puisque le pétrole se négociait à 80 USD).

La production US pourrait ainsi se redresser de 500.000 barils par jour dans les prochaines semaines. Pour vous donner un ordre de grandeur, l’offre américaine s’est significativement contractée depuis le début de l’année, passant de 12.9 millions de barils par jours (mbj) à 10.5 mbj. Les puits déjà forés mais non fracturés devraient ainsi gonfler la production américaine, un phénomène qui pourrait toutefois ne pas être durable si les dépenses d’investissements ne se redressent pas. A plus court terme, ce sursaut attendu de production complique les efforts de l’OPEP+, à l’heure où les stocks de pétrole restent élevés.

Evolution des stocks hebdomadaires aux Etats-Unis - source : EIA

Difficile de se passer de cobalt.  Selon le Financial Times, Tesla va se fournir en cobalt auprès de Glencore pour alimenter deux de ses usines, celle de Shanghai, déjà active, et celle de Berlin, en cours de construction. Ce contrat d’approvisionnement de long terme souligne la dépendance du constructeur au cobalt, à l’heure où Tesla intensifie les recherches pour se doter de batteries à faible teneur en cobalt, voire totalement dépourvues de ce métal.  

Déprime sur le blé. Les cours du boisseau de blé ont atteint un creux de huit mois à Chicago, les opérateurs redoutant une récolte abondante dans l’hémisphère Nord. L'amélioration des conditions météorologiques en Europe et les premières données de la récolte américaine ont dissipé les inquiétudes concernant les risques d'approvisionnement. Le blé se négocie ainsi à proximité de 490 cents/bu, en perdition de 12% depuis le début de l’année.