Pénalisé par l'annonce d'un nouveau confinement en Chine et par les anticipations d'une hausse de 75 points de base du taux directeur de la BCE la semaine prochaine, après le nouveau pic de l'inflation en zone euro (+9.1%), le CAC40 a de nouveau subi de lourds dégagements hier et clôturé en baisse de 1.48% à 6034 points. 
Les valeurs liées aux matières premières et le luxe ont pesé sur la tendance. ArcelorMittal a perdu 6.25%, Unibail 4.16%, Eurofins 3.68%, Dassault Systèmes 3.2%, Airbus 2.98%, Vivendi 2.86% et Hermès 2.53%. Seules Pernod Ricard et Orange ont terminé en territoire positif, avec des gains respectifs de 0.46% et 0.4%.

Outre-Atlantique, les inscriptions hebdomadaires au chômage étaient légèrement meilleures que prévu (232K contre 237K la semaine dernière), tout comme l'ISM manufacturier, ressorti à 52.8 (consensus 52.1 et 52.8 précédemment). Les dépenses de construction ont reculé de 0.4%, après -0.5% le mois dernier. 
Les indices américains ont profité de quelques achats à bon compte pour regagner un peu de terrain. Le Dow Jones a clôturé en hausse de 0.46% à 31656 points, le S&P500 a gagné 0.3% à 3966 points et le Nasdaq100 0.02%.

Avant de prendre connaissance de l'indice PPI en zone euro et du rapport mensuel sur l'emploi américain, le CAC40 devrait ainsi tenter de rebondir, avec un gain initial de 0.4%.

D'un point de vue technique, la tendance reste baissière en données horaires sous les 6125 points. Seul le dépassement de ce niveau permettrait d'anticiper une reprise de plus forte ampleur en direction des 6200 points, zone de convergence avec la moyenne mobile à 50 heures.