Les investisseurs vont enfin pouvoir ranger aux archives cette année 2022 qui restera comme un millésime de piètre qualité, voire un des plus destructeur de richesse depuis longtemps. 

Certes les indices européens ont montré une certaine résilience à la baisse grâce au secteur de l'énergie mais les valeurs technologiques américaines composant le Nasdaq auront grandement obéré la performance annuelle. 

Hier, lors de l'avant dernière séance, le parcours intraday du CAC40 a néanmoins démontré que les quelques opérateurs présents en profitaient pour prendre des initiatives acheteuses, mettant de côté momentanément les notions d'inflation et de hausse de taux. L'indice majeur français a terminé en effet avec un gain de 0.97% à 6573 points.

Parmi les rares statistiques macroéconomiques du jour, seul l'indice PMI de Chicago viendra donner un peu de relief à l’ultime séquence boursière de l'année. 

En préouverture, un petite baisse s'annonce avant l’agitation des traditionnels cotillons et serpentins pour le passage à la nouvelle année. 

Techniquement, l‘indice parisien a rebondi hier sur le support des 6475 points pour grapiller plus de 100 points et rejoindre la ligne des 6573 points. Il faudrait un dépassement des 6615 points pour retrouver une réelle dynamique haussière et envisager de revenir sur les 6700 points.