A l'approche du coup d'envoi de la saison des résultats pour le troisième trimestre, les places financières demeurent particulièrement chahutées, dans un contexte de hausse des rendements obligataires et de craintes d'une poursuite des resserrements monétaires par les banquiers centraux pour juguler l'inflation qui peine à ralentir. 
Bien que les derniers indicateurs d'activité confirment le ralentissement économique à l'échelle mondiale, le dernier rapport mensuel sur l'emploi américain a jeté le froid. 
La résilience du marché du travail aux Etats-Unis (taux de chômage à 3.5% avec 263K créations d'emplois en septembre) ne plaide aucunement en faveur d'un ralentissement du rythme de remontée des taux aux Etats-Unis, d'autant que le salaire horaire affiche une hausse de 5% sur an. 

Après une tentative de reprise début septembre puis début octobre, le CAC40 creuse ainsi de nouveau ses pertes, revenant à quelques encablures de ses plus bas annuels, avec des mouvements erratiques et de forte amplitude en intraday. 
Parmi ses composantes, peu de valeurs tirent leur épingle du jeu depuis le début du mois. 
Renault s'adjuge 9.3%, Publicis 5.5%, Total 5% tandis qu'Unibail décroche de 18.5%, Alstom de 17.4%, Kering de 13% et Dassault Systèmes de 12.4%. 

En données journalières, la dynamique demeure pour le moment baissière sous les 6040 points. Le sens de sortie des 5676/6040 points devrait être déterminant pour l'orientation à venir.