Alors que la crise sanitaire se prolonge, laissant craindre pour la poursuite de la reprise économique amorcée avec le déconfinement, le CAC40 et les autres places européennes subissent des dégagements ces dernières semaines, rattrapées par des publications de sociétés peu encourageantes. 
Si certaines d'entres elles se démarquent très nettement sur 1 mois (Téléperformance +11.8%, Air Liquide +9.4%, Cap Gemini +6.3%), certains secteurs sont lourdement impactés, tels l'immobilier, l'automobile et les banques. 
Sur la même période de référence, Unibail décroche en effet de 15.6%, Société Générale de 14.9%, Thalès de 14.7% ou encore Renault de 12.7%

Les indices américains font quant à eux preuve de beaucoup de résilience, portés par les espoirs d'un nouveau plan de relance mais aussi par la très nette surperformance des valeurs technologiques américaines. 
Cet écart de performance devrait perdurer dans les semaines à venir, les opérateurs limitant les initiatives pendant la période estivale. 

Graphiquement, le CAC40 montre à nouveau des signes de fébrilité, enfonçant ses moyennes mobiles à 20 et 50 jours. La zone des 4695 points devra désormais contenir les velléités baissières sous peine d'assister à une poursuite du mouvement en direction des 4550 points, niveau datant de fin mai.