Après un trou d'air en début de séance et malgré l'annonce par Vladimir Poutine de l'envoi de 300000 réservistes en Ukraine, la bourse de Paris a très nettement redressé la barre hier et terminé en hausse de 0.87% à 6031 points, en attendant le verdict de la Fed sur les taux. 
Thalès s'est adjugée 3.98%, Worldline 3.7%, STM 3.22% et Veolia 3% tandis que Renault a cédé 3.37%, Carrefour 2.35% et Société Générale 1.3%. 

C'est désormais chose faite, la Réserve Fédérale a une nouvelle fois relevé ses taux de 75 points de base et précisé qu'elle durcirait encore davantage sa politique monétaire d'ici la fin de l'année, afin de ramener l'inflation à des niveaux plus acceptables même si cela aura nécessairement des conséquences sur le chômage et l'économie. Elle a par ailleurs revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l'économie américaine (+0.2% en 2022, +1.2% en 2023). Quant au taux de chômage, il devrait s'établir à 3.8% cette année (3.7% actuellement) puis 4.4% l'année prochaine. 
Ces annonces ont suscité de la volatilité et de vifs dégagements à Wall Street, le Dow Jones a clôturé en baisse de 1.7% à 30183 points, le S&P500 a cédé 1.71% à 3789 points et le Nasdaq100 1.8%.

Le CAC40 devrait ainsi de nouveau ouvrir en large gap baissier ce matin, avant la décision de la Banque d'Angleterre à 13h.
Graphiquement, pas de changement, on attendra la sortie des 5915/6118 points pour avoir plus de visibilité sur l'orientation à venir.