En dépit des nouveaux records de Wall Street, avec l'investiture de Joe Biden, la bourse de Paris a peu à peu creusé ses pertes hier et clôturé à son plus bas du jour, en baisse de 0.67% à 5590 points. Les valeurs les plus impactées par la crise sanitaire ont subi de lourds dégagements, à l'image d'Unibail (-8.39%), d'Airbus (-3.3%) ou Safran (-2.57%). Schneider Electric et Renault ont a contrario signé les plus fortes hausses, avec respectivement +1.58% à 1.25%.

Outre-Atlantique, les indices ont terminé en ordre dispersé, le Nasdaq100 a engrangé 0.82%, avec ses poids lourds (Apple +3.67%, Amazon +1.34% et Facebook +2.02%), le S&P500 a grappillé 0.03% à 3853 points tandis que le Dow Jones a perdu 0.04% à 31176 points. 

Ce matin à Paris, les contrats Futures s'inscrivent en baisse de 0.2% avec la menace d'un troisième confinement et le repli des places asiatiques.

Graphiquement, le CAC40 montre quelques signes de fébrilité malgré la bonne orientation des indices américains. En intraday, un biais baissier sera maintenu sous les 5625 points (moyenne mobile à 20 heures), avec les 5560 points comme premier objectif, voire 5530 points par extension.