Tandis que la Réserve Fédérale vient de relever ses prévisions de croissance et d'inflation, tablant désormais sur une hausse de taux dès 2023, les places financières ont décroché vendredi, après la forte hausse de ces dernières semaines.
Sous le poids des valeurs financières et de l'automobile, le CAC40 a lâché 1.46% à 6569 points vendredi. 
Parmi les plus fortes baisses, BNP Paribas a perdu 4.56%, STM 4.46%, Crédit Agricole 4.08% et Renault 3.99%.
Certains valeurs ont néanmoins résisté, à l'image de Téléperformance (+0.96%) ou encore Unibail (+0.41%).

Outre-Atlantique, la tendance a aussi été impacté par les propos de James Bullard, le président de la Réserve fédérale de Saint Louis qui a évoqué d'une hausse des taux pourrait intervenir encore plus tôt, dès 2022, afin de contenir les pressions inflationnistes. 
Les indices américains ont ainsi subi de lourds dégagements, le Dow Jones a perdu 1.58% à 33290 points, le S&P500 a cédé 1.31% à 4166 points et le Nasdaq100 s'est replié de 0.81%.

Aujourd'hui, dans le sillage de Wall Street et des places asiatiques, le CAC40 devrait poursuivre sur sa lancée, avec une perte initiale de l'ordre de 0.8%. Aucune statistique n'est au programme mais les opérateurs prêteront attention à l'intervention de Christine Lagarde.

Graphiquement, la configuration se dégrade sensiblement. La zone des 6537 points, testée à l'ouverture, devra contenir les velléités baissières sous peine d'une poursuite du mouvement en direction des 6500/6480 points dans un premier temps.