En attendant les déclarations de Jerome Powell, à 2 semaines de la décision de la Fed sur les taux, la bourse de Paris a terminé en hausse de 1.04% 0 6738 points hier, rassurée notamment par l'annonce d'un assouplissement des mesures de restrictions sanitaires en Chine. 
Les statistiques du jour ont également été de nature à soutenir les espoirs d'un ralentissement des resserrements monétaires. En zone euro, l'indice Flash CPI est ressorti en hausse de 10% (10.6% le mois dernier). Outre-Atlantique, l'ADP a fait état de seulement 127K créations d'emplois (contre 239K précédemment), le PIB progresse de 2.9% et les promesses de ventes de logements reculent de 4.6% (-8.7% le mois dernier). 

Côté valeurs, le luxe et les pétrolières ont mené le bal. LVMH s'est adjugée 5.03%, Hermès 3.94%, Renault 3.05%, Kering 2.68%, Total 2.32% et L'Oréal 2.1% tandis qu'Unibail a perdu 2.58%, Sanofi 1.94% et Axa 1.22%. 

Hésitants à la cloche parisienne, les indices américains se sont envolés après les propos du président de la Réserve Fédérale. Ce dernier a réaffirmé que la Fed procéderait à des resserrements monétaires plus mesurés après quatre hausses de 75 points de base mais il a aussi réitéré que le combat contre l'inflation n'était pas terminé et que les taux seraient vraisemblablement portés à un niveau supérieur à celui attendu en septembre.
Le Dow Jones a terminé en forte hausse de 2.18% à 34589 points, le S&P500 a gagné 3.09% à 4080 points et le Nasdaq100 4.58%. 

Le CAC40 devrait ainsi ouvrir en net gap haussier ce matin, non loin des 6800 points. 
En données horaires, la dynamique demeure positive au-dessus des 6887 points et les 6829 points pourraient prochainement être ralliés, niveau correspondant aux plus hauts de fin mars.