Les grands indices européens ont clôturé non loin de leurs plus bas du jour hier, pénalisés par les craintes de récession aux Etats-Unis et les propos des banquiers centraux qui ont réaffirmé la nécessité de poursuivre les resserrements monétaires. 
Le CAC40 a ainsi clôturé en forte baisse de 1.86% à 6951 points, le premier repli significatif de l'année. 

Du côté des valeurs, seules quatre composantes de l'indice parisien ont gagné du terrain. Thalès grimpe de 1.59%, Pernod Ricard s'adjuge 0.65%, Danone 0.46% et Air Liquide 0.33%. Les replis apparaissent en revanche plus marqués, à l'image de STM (-3.71%), Schneider Electric (-3.61%), ou encore ArcelorMittal (-3.46%) et Eurofins (-3.45%).

Les indices américains ont terminé en baisse pour la troisième séance d'affilée avec les craintes concernant les perspectives économiques et ce, malgré des statistiques mitigées.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties à 190K (contre 205K la semaine dernière), l’indice PhillyFed à -8.9 (-13.8 précédemment). Quant aux permis de construire et mises en chantier, ils étaient globalement dans le consensus à respectivement 1.33M et 1.38M (contre 1.35M et 1.4M attendu).

Le Dow Jones a clôturé en baisse de 0.76% à 33044 points, le S&P500 a perdu 0.76% à 3898 points et le Nasdaq100 1%.

Pour cette séance des trois sorcières, le CAC40 devrait reprendre des couleurs et ouvrir en hausse de 0.6%.
Techniquement, une phase de consolidation s'est mise en place après la forte progression du début d'année. On maintiendra pour le moment un biais baissier sous les 7040 points (moyenne mobile à 20 heures) dans une logique de prudence.