En dépit des bons chiffres du chômage aux Etats-Unis, la bourse de Paris a terminé en très forte baisse de 4.97% à 6061 points vendredi dernier, avec l'intensification du conflit en Ukraine et les combats vers la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe. 
Seule Thalès a clôturé dans le vert (+0.8%), tandis que Société Générale a décroché de 10%. Alstom a perdu 9%, Veolia et Worldline 8.3%. 

Aux Etats-Unis, le taux de chômage est ressorti à 3.8% (4% précédemment), avec 678K créations d'emplois et un salaire horaire stable. Les indices américains ont néanmoins clôturé dans le rouge, à l'image du Nasdaq100 qui a perdu 1.41%. Le Dow Jones a cédé 0.53% à 33614 points et le S&P500 0.79% à 4328 points. 

Tandis que les affrontements se poursuivent, engendrant notamment l'envolée des cours pétroliers, la semaine devrait encore débuter sur une note très baissière. Le CAC40 devrait, en effet, ouvrir en baisse de plus de 2%. 

En données horaires, l'indice pourrait tester aujourd'hui la zone des 5890 points, correspondant à ses plus bas de mars 2021. Sous ce niveau, les 5860/5834 points pourraient rapidement être ralliés.