"L’Union européenne, créée principalement pour tirer avantage des Etats-Unis sur le plan commercial, se montre extrêmement difficile dans la négociation", a-t-il fustigé. "Nos discussions n’avancent pas d’un pouce !", s’est-il encore indigné. Le président américain est un critique de longue date de l'UE, ce qui laissait augurer d'une issue de ce type.
Cette menace protectionniste n’a pas tardé à secouer les marchés financiers. Les contrats à terme sur les principaux indices boursiers américains ont plongé dans les minutes qui ont suivi la déclaration. A Paris, le CAC40 est passé d'une baisse modeste à un plongeon de près de 3% à 14h08.
Une fois encore, l’ancien locataire de la Maison-Blanche joue la carte du bras de fer commercial, une stratégie déjà éprouvée mais qui provoque toujours autant de remous sur les marchés.
Apple directement ciblé
En parallèle, Donald Trump a menacé Apple d'une taxe punitive de 25% sur les iPhones non fabriqués aux Etats-Unis. Cette nouvelle salve protectionniste, lancée là aussi via un message sur Truth Social, a fait plonger l’action Apple de 2,5% avant l’ouverture de Wall Street, entraînant dans son sillage les contrats à terme sur les indices boursiers américains.
"J’ai depuis longtemps informé Tim Cook qu’à mes yeux, les iPhones destinés au marché américain doivent être fabriqués aux États-Unis — pas en Inde, ni ailleurs", a écrit Trump. "Si ce n’est pas le cas, Apple devra s’acquitter d’un tarif d’au moins 25%".
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