* De nombreuses CYCLIQUES ont une nouvelle fois progressé, les investisseurs espérant obtenir des détails sur le renforcement du Fonds européen de Stabilité financière (FESF) à l'issue de la réunion des ministres des Finances de la zone euro, ce qui éclaircirait les perspectives de croissance.

CAP GEMINI a pris 2,77% à 26,89 euros au lendemain d'un gain de 5%, signant la plus forte progression du CAC 40 devant SCHNEIDER (+2,35% à 40,005 euros après +8,3% lundi). VALLOUREC s'est adjugé 2,16% à 45,945 euros et ACCOR 1,95% à 19,595 euros.

* Illustrant la nervosité des investisseurs, les bancaires ont oscillé entre hausse et baisse, l'indice Stoxx du secteur en Europe finissant pratiquement inchangé (+0,06%) après avoir gagné jusqu'à 1% et perdu près de 2% en séance. L'Italie a notamment dû concéder dans la matinée des rendements de près de 8% pour placer des obligations à trois ans et de 7,5% pour du papier à 10 ans, en très nette hausse par rapport à octobre.

En outre, Moody's envisage d'abaisser la note attachée à la dette subordonnée de 87 banques dans 15 pays de l'Union européenne et, selon La Tribune, Standard & Poor's pourrait annoncer sous peu le placement de la note AAA de la France sous perspective négative.

BNP PARIBAS a perdu 1,24% à 28,165 euros, CRÉDIT AGRICOLE 1,13% à 4,387 euros et SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 0,4% à 17,28 euros. Hors CAC, DEXIA a reculé de 3,98% à 0,41 euro.

* ALCATEL-LUCENT a abandonné 2,26% à 1,21 euro, ainsi la plus forte baisse du CAC 40. Certains investisseurs s'interrogent sur la capacité du groupe à redresser la situation après que Le Figaro a rapporté qu'Alcatel-Lucent pourrait supprimer au moins 200 emplois nets.

La semaine dernière, des analystes avaient estimé que le groupe n'aurait ni la marge de manoeuvre politique ni les moyens financiers lui permettant de mener des restructurations de grande ampleur qui rivaliseraient avec celles de son concurrent Nokia Siemens Networks, qui compte supprimer 17.000 emplois.

* Hors CAC 40, SOITEC (+13,18% à 3,701 euros) a affiché la plus forte hausse du SBF 120, le marché espérant l'annonce imminente d'un contrat important en Afrique du Sud dans le domaine de l'énergie solaire.

* RÉMY COINTREAU s'est octroyé 2,91% à 61,90 euros, après avoir vu son résultat opérationnel bondir de 31% au premier semestre 2011-2012, grâce à la très forte progression de la rentabilité de son cognac qui profite à plein de la stratégie de montée en gamme du groupe de spiritueux.

* FAIVELEY TRANSPORT a chuté de 7,04% à 46,76 euros, plus forte baisse du SBF 120 au lendemain de la publication de résultats semestriels en net repli.

* EIFFAGE a cédé 2,72% à 17,505 euros, après avoir pris près de 7% la veille. Goldman Sachs a abaissé son objectif de cours sur la valeur de 28 à 22 euros.

Le groupe a confirmé ses objectifs 2011 et indiqué que ses prises de commandes dans le BTP et le trafic poids lourds sur ses autoroutes étaient d'une bonne tenue malgré la dégradation de l'environnement économique.

Juliette Rouillon et Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Marc Angrand