* Les VALEURS BANCAIRES ont notamment pâti d'une information du journal allemand Die Welt selon lequel le gouvernement allemand n'excluait pas la possibilité de repousser le sommet européen. Plusieurs sources de haut rang directement impliquées dans la préparation et l'organisation du sommet ont par la suite dit ne pas être au courant d'un quelconque projet de report de cette réunion.

En outre, l'option de séparer les activités de marché et celles de dépôt des grandes banques européennes fera l'objet d'une réflexion au niveau européen, a annoncé le commissaire européen au Marché intérieur Michel Barnier.

Dans ce contexte, SOCIETE GENERALE (-7,63% à 17,965 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40. CREDIT AGRICOLE a perdu 6,67% à 4,66 euros et BNP PARIBAS 5,84% à 29,92 euros. L'indice Stoxx des banques européennes a lâché 3,99%, plus forte baisse sectorielle.

DEXIA (-2,44% à 0,599 euro) a limité ses pertes par rapport au secteur, le groupe bancaire ayant donné le coup d'envoi de la phase finale de son démantèlement en validant la vente des filiales dont la banque franco-belge doit se défaire dans le cadre de son plan de sauvetage.

* SCHNEIDER ELECTRIC a chuté de 7,61% à 41,22 euros après avoir abaissé sa prévision de marge opérationnelle annuelle en raison d'un ralentissement plus important que prévu de l'économie européenne et d'un dérapage des coûts salariaux dans les pays émergents, où le groupe réalise désormais 40% de son chiffre d'affaires.

* EADS a reculé de 6,37% à 20,075 euros. Selon le Financial Times, l'Allemagne prévoit de réduire la taille de sa commande d'avions de transport militaire A400M auprès d'EADS.

* PUBLICIS s'est contracté de 5,29% à 33,055 euros après avoir dit s'attendre à un ralentissement de la croissance au 4e trimestre. Les investisseurs s'interrogent en particulier sur la capacité du groupe à continuer à améliorer ses marges compte tenu de sa politique d'investissement dans le digital et les émergents.

* EDF a abandonné 4,99% à 21,725 euros alors que la justice européenne devrait de nouveau se pencher sur une aide d'État d'un montant global de 1,2 milliard d'euros accordée à l'électricien, selon une recommandation formulée jeudi par l'avocat général de la Cour de justice de l'Union européenne.

* VALLOUREC a perdu 4,42% à 42,305 euros, Credit Suisse ayant ramené son objectif de cours de 100 à 60 euros et revu en baisse ses estimations d'Ebitda 2011 et 2012.

* A rebours de tendance, PERNOD RICARD (+2,18% à 66,01 euros, plus forte hausse du CAC) a fait état d'une très forte croissance organique de son chiffre d'affaires au premier trimestre, largement supérieure aux attentes.

* RÉMY COINTREAU a fini en repli de 4,03% à 56,69 euros, malgré l'annonce d'une croissance organique toujours extrêmement robuste au deuxième trimestre de son exercice 2011-2011. La valeur avait cependant bondit de 4,72% la veille.

* KLEPIERRE a reculé de 4,1% à 21,42 euros avant la publication après la clôture de la Bourse de son chiffre d'affaires du troisième trimestre.

* NEXANS a chuté de 7,75% à 42,89 euros après avoir ouvert un gap technique entre le plus bas de la veille à 46,36 euros et un plus haut ce jeudi en séance à 45,085 euros. Goldman Sachs est passé à la vente sur la valeur.

* GEMALTO a cédé 4,89% à 31,90 euros. Le groupe a annoncé une croissance organique de 7% de son chiffre d'affaires au 3e trimestre.

Alexandre Boksenbaum-Granier et Mehdi-Nicolas El Moueffak, édité par Catherine Monin