La Bourse de Paris est attendue en hausse jeudi à l'ouverture suite à l'adoption par la Chambre américaine des représentants de l'accord visant à suspendre le plafond de la dette des Etats-Unis.

Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison juin - avance de 44 points à 7143,5 points, signalant un début de séance en territoire positif.

Les élus de la Chambre des représentants se sont prononcés dans la soirée d'hier en faveur du texte à une écrasante majorité, 314 parlementaires ayant voté pour et seulement 117 contre.

L'accord - qui prévoit de suspendre la limite d'emprunt de l'Etat américain jusqu'en janvier 2025 en contrepartie d'une réduction drastique des dépenses fédérales - doit désormais être présenté au Sénat, qui est contrôlé par les démocrates.

Les investisseurs misaient depuis plusieurs jours sur une approbation du projet, mais commençaient à s'inquiéter de l'opposition manifestée par une frange d'élus républicains ultra-conservateurs au texte.

Le feu vert de la Chambre, tombé après la clôture de Wall Street, semble avoir rassuré les investisseurs, un soulagement largement perceptible sur le dollar sur les marchés d'actions en Asie.

A Tokyo, l'indice Nikkei à Tokyo avançait de 0,8% à l'approche de la clôture, tandis que le Hang Seng à Hong Kong gagnait lui aussi 0,8%.

Sur le marché des changes, les résultats du vote ont provoqué une première réaction sur le dollar, avec un euro qui recule aux abords de 1,0678 face au billet vert.

Sur le compartiment obligataire, le rendement des obligations d'Etat à 10 ans recule sous 3,64%, l'éloignement d'un risque de défaut des Etats-Unis rendant la dette américaine plus attractive.

A noter que cette séance de jeudi s'annonce chargée, avec notamment la publication de l'inflation en zone euro pour le mois de mai, attendue au-dessous de 6,5%, soit un plus bas depuis début 2022.

Les indices PMI manufacturiers, eux aussi attendus dans la matinée, devraient montrer que l'activité au sein du secteur industriel européen demeure à un plus bas depuis juin 2020, lorsque les économies étaient encore confinées.

Aux Etats-Unis sont attendus l'enquête ADP sur l'emploi privé, les chiffres des inscriptions aux allocations chômage puis l'indice ISM manufacturier, qui ne devrait pas non plus se ressaisir.

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