Le CAC40 (-0,21%) n'a pas réussi son retour 'dans le vert' et rechute durant le 'fixing', à l'issue d'une séance sans réelle tendance mais qui aura donné lieu à l'inscription d'un nouveau record absolu d'entrée de jeu (à 9H02), l'espace de quelques secondes, à 6.414.

Une nouvelle fois, les volumes s'imposent comme les grands absents puisque moins de 3MdsE ont été négociés... ce qui apparaît surréaliste pour une 'journée de record absolu'.
Il n'y a pas d'acheteurs, mais surtout pas de vendeurs : cela ressemble chaque jour un peu plus à une partie de poker-menteur fictive.

Alors que Paris a trébuché en clôture, l'Euro-Stoxx50 conserve une avance symbolique de +0,16% à 4.013, peu affecté par le repli du $ sous 1,22/E.

Wall Street se montre indécis: le Dow Jones et le S&P500 moins plus de 0,5%.

Les investisseurs n'ont pas réagi ce matin à la seconde estimation de la croissance du PIB de la zone euro par Eurostat pour le premier trimestre 2021: c'est un 'non-événement' puisque le PIB est confirmé à -0,6% dans la zone euro et de 0,4% dans l'UE par rapport au trimestre précédent.

Ces baisses font suite aux reculs du quatrième trimestre 2020 (-0,7% dans la zone euro et -0,5% dans l'UE), après un fort rebond au troisième trimestre 2020 (+12,5% dans la zone euro et +11,7% dans l'UE).

En comparaison avec le même trimestre de 2020, le PIB corrigé des variations saisonnières a reculé de 1,8% dans la zone euro et de 1,7% dans l'UE au premier trimestre 2021, après respectivement -4,9% et -4,6% au trimestre précédent.

Aux Etats-Unis, les chiffres de la construction résidentielle publiés par le Département du Commerce sont en net repli : les mises en chantier de logements ont rechuté de 9,5% en données corrigées des variations saisonnières le mois dernier aux États-Unis, à 1.569.000 en rythme annualisé, un niveau bien inférieur au consensus de 1,87 millions (la pénurie de matériaux commence à se faire sentir).

Le nombre de permis de construire de logements, censé préfigurer les mises en chantier futures, est quant à lui resté à peu près stable (+0,3%) à 1.760.000 en avril, manquant de peu l'estimation moyenne des économistes.

Le Dollar subit un pullback assez marqué ce mardi puisqu'il rechute de -0,4%, sous le seuil des 1,2200/E.
Autre temps fort: les résultats trimestriels des géants de la distribution Walmart et Home Depot (+2%) : 'Leur discours sur l'évolution de la consommation sera important', soulignait Aurel BGC en tout début de semaine, le bureau d'études estimant par contre que la révision statistique du PIB de la zone euro 'devrait peu émouvoir les investisseurs...'.

Dans l'actualité des valeurs, TF1 (+7,1%), M6 (+4,3%), Bouygues (-1,4%) et RTL Group ont conclu des protocoles d'accord d'entrée en négociations exclusives pour fusionner les activités de TF1 et M6, projet de fusion approuvé à l'unanimité des instances dirigeantes des quatre groupes.

Danone (-0,4%) annonce que Antoine de Saint-Affrique a été nommé directeur général à compter du 15 septembre prochain. Il prendra alors la succession de la direction générale par intérim menée conjointement par Véronique Penchienati-Bosetta et Shane Grant.

Scor fait part de la décision de Denis Kessler d'être déchargé de ses fonctions de directeur général à l'assemblée générale du 30 juin, et de la désignation de Laurent Rousseau pour lui succéder à ce poste.

Engie (+3,3%) enregistre un chiffre d'affaires de 16,9 MdsE au titre du 1er trimestre, soit une croissance organique de 4,8 % par rapport à la même période un an plus tôt. Dans le même temps, l'EBITDA progresse de 7,3 % (en organique), à 3,2 MdsE, et l'EBIT de 10 % (en organique) à 2,1 MdsE.

Engie confirme ainsi sa guidance 2021, à savoir un résultat net récurrent part du Groupe compris entre 2,3 et 2,5 MdsE, soit un EBITDA compris entre 9,9 à 10,3 MdsE et un EBIT de 5,2 à 5,6 MdsE.

Iliad (-10,2%) affiche un chiffre d'affaires en hausse de 33,6% à 1,85 milliard d'euros sur les trois premiers mois de 2021, tiré par la première consolidation sur un trimestre complet de la Pologne et une hausse de 26,7% du chiffre d'affaires facturé aux abonnés en Italie.

Vivendi (inchangé) analyse l'opportunité d'une vente de 10 % de ses actions UMG à un investisseur américain. Le groupe analyse aussi l'opportunité de procéder à une offre au public d'au moins 5 % et jusqu'à 10 % du capital d'UMG. Cette opération sera réalisée préalablement à la distribution de 60 % du capital d'UMG aux actionnaires de Vivendi.


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