CAC40 : 7ème hausse à Paris, banque & armement grimpent
Le SBF-120 a dépassé les 6.200, et c'est bien un nouveau record historique solidement établi.
Le Nasdaq-100 a ouvert en hausse et a affiché un nouveau record absolu à 21.191Pts (soit plus de 0,3% de gain, avant de revenir à l'équilibre), le S&P500 (+0,1%) retrace une nouvelle fois le zénith des 6.125/6.128), le Dow Jones dépasse les 44.700.
L'indice CAC40 'GR' a d'ores et déjà battu un nouveau record absolu vers 16H45 à 25.700.
Portés par la perspective d'une fin du conflit ukrainien, les grandes places européennes progressent de façon inexorable... dans le sillage des valeurs bancaires et de l'armement.
Sur le plan géopolitique, des délégations américaine et russe sont arrivées en Arabie saoudite afin de démarrer des discussions destinées à mettre fin à la guerre qui oppose depuis maintenant presque trois ans la Russie et l'Ukraine : il est fait état de 'négociations fructueuses' mais difficile de dire si 'les positions peuvent concorder'.
Mais les grands dirigeants européens s'inquiètent ouvertement de la possibilité d'un accord purement 'bilatéral' entre Trump et Poutine, qui n'irait pas forcément dans le sens des intérêts de Kiev et des pays européens. Olaf Scholz a déclaré que 'l'heure n'est pas à la paix et que l'Ukraine se situe toujours au beau milieu d'une guerre'.
L'Europe envisage de continuer de soutenir Kiev au niveau militaire et envisage de doubler ses dépenses d'armement : en conséquence, les valeurs de la défense ont largement occupé les avant-postes du marché hier et de nouveau ce mardi.
Ce fut un feu d'artifices lundi sur des titres liés à l'armement comme Saab (+16%), Rheinmetall (+14%), BAE Systems (+9%), Leonardo (+8%), Thales (+8%) ou Dassault Aviation (+6%).
Les investisseurs ont peu réagi à la publication à 14h30 de l'indice 'Empire State' de la Fed de New York (les T-Bonds se tendent de +4Pts, c'est peu significatif après le congé de lundi, les taux s'étant tendus en Europe).
L'activité manufacturière a légèrement augmenté dans l'État de New York en février, selon l'indice calculé par la Fed locale, qui a grimpé de 18 points pour ressortir en terrain légèrement positif, à +5,7.
Les nouvelles commandes et les livraisons ont augmenté modérément, mais les niveaux d'emploi ont diminué. Les hausses des prix de vente se sont aussi accélérées de façon notable.
Après une hausse de 1,3% en rythme annuel en décembre, les prix à la consommation en France augmentent de 1,7% sur un an en janvier, selon l'Insee qui révise ainsi en hausse de 0,3 point son estimation provisoire de fin janvier.
La bonne surprise du jour provient de l'indice ZEW du sentiment économique pour l'Allemagne : il effectue un bond considérable (+11,3) et dépasse largement attentes dans l'enquête de février : à 26, il ressort supérieur de 15,7 points à sa valeur du mois précédent et signe sa plus forte augmentation des deux dernières années.
'Cette montée d'optimisme est probablement due à l'espoir d'un nouveau gouvernement allemand capable d'agir. De plus, on peut s'attendre à ce que la consommation privée s'accélère au cours des six prochains mois', explique Achim Wambach.
'Et la récente décision de la BCE de réduire les taux d'intérêt en réponse à la faiblesse de l'activité économique au sein de la zone euro a probablement contribué à l'amélioration des perspectives pour le secteur de la construction', poursuit le président du ZEW.
Les évaluations de la situation économique actuelle en Allemagne se sont également améliorées, bien que plus légèrement : l'indice correspondant a augmenté de 1,9 point pour s'établir désormais à -88,5.
Le calme prévaut sur le marché des changes, caractérisé depuis plusieurs mois par un raffermissement du dollar, avec un euro qui stagne largement face au billet vert, autour de 1,0470.
Du fait du retour de l'appétit pour le risque, qui profite principalement aux actions, les achats de bons du Trésor restent limités et le caractère de 'valeur refuge' des Bunds attire moins des investisseurs qui caressent l'espoir d'un accord de paix en Ukraine: les OAT et les Bunds restent inchangés ce mardi après une séance volatile ce lundi, à 3,16000 et 2,4900% respectivement.
La journée d'hier s'est ainsi soldée par une hausse de six points de base du rendement des Bunds à près de 2,49% tandis que celui des OAT françaises se tendait de presque cinq points, à 3,16%.
Le 'spread' OAT/Bund continue de se contracter à moins de 78 points de base, ce qui témoigne d'un retour de la confiance sur la capacité de la France à rembourser ses créanciers.
Sur le marché pétrolier, les cours résistent malgré la perspective d'un accord de paix en Ukraine, qui pourrait s'accompagner d'une levée sur le pétrole russe et donc d'une augmentation de l'offre.
Le Brent s'adjuge actuellement 0,1% à près de 75,3 dollars tandis que le WTI américain rebondit de 1,1% à 71,5 dollars.
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