La Bourse de Paris ralentit un peu la cadence: en forte hausse ce matin (de +1,4%, au-delà des 7.215, ce qui effaçait les pertes de la veille), le CAC40 conserve une avance comprise entre +0,9% et +1%).
Le rebond spectaculaire de Wall Street en seconde partie de séance, le reflux des taux américains éloignent les craintes de ruptures de support qui avaient surgi la veille avec l'enfoncement des 14.935 par le Nasdaq (support préservé sur le coup de cloche final).
La séance s'annonce calme en l'absence d'indicateur majeur à l'agenda.
Malgré ce répit haussier, les spécialistes se montrent relativement dubitatifs, mettant en évidence les nombreux nuages qui s'amoncellent à l'horizon.

'Après trois années d'excellentes performances, les investisseurs s'interrogent à juste titre sur l'avenir', résume Johan Van Geeteruyen, stratégiste chez Degroof Petercam Asset Management.

'Où trouver encore du potentiel à l'aube d'un durcissement de la politique monétaire et d'une inflation qui flambe?', s'interroge le directeur des investissements de la société indépendante de gestion d'actifs.

Facteur d'apaisement, le rendement des Treasuries à dix ans amorce un mouvement de repli de 1,800% en direction de 1,77%... mais cela reste supérieur aux niveaux observés fin mars 2021 et proche du plus haut de deux ans: les anticipations inflationnistes deviennent un sujet central.

Dans ce contexte peu propice à la prise de risques et en l'absence de catalyseurs, les intervenants de marché suivront avec attention la publication, demain, des derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis.

Des chiffres supérieurs au consensus pourraient bien entraîner une nouvelle hausse des rendements des emprunts d'Etat et raviver les craintes sur de futures hausses de taux.

Les économistes d'Oddo BHF disent attendre une modération des prix à la consommation d'un mois sur l'autre, mais une nouvelle accélération sur un an liée à un effet de base défavorable.

Bref, pas de quoi y voir beaucoup plus clair sur la trajectoire future de l'inflation, reconnaissent les analystes de la banque privée.

'La Fed ne peut que rester en alerte dans ces conditions', concluent-ils.

De surcroît, les investisseurs semblent ne pas trop vouloir s'engager avant le démarrage de la 'saison' des résultats trimestriels, dont le coup d'envoi sera donné vendredi par les publications géants bancaires JPMorgan Chase, Citi et Wells Fargo.

Du coté des valeurs du SBF-120, Technip Energie (+6,5%) réagit très favorablement à plan de rachat de 1,8 millions de titres).
Alstom a signé un contrat-cadre avec Norske Tog (NT) pour fournir un total de 200 trains régionaux Coradia Nordic. Évalué à plus de 1,8 milliard d'euros, ce contrat constitue le plus important contrat ferroviaire de l'histoire norvégienne. Le montant de la première commande ferme de 30 trains s'élève à 380 millions d'euros.

Airbus a signé un contrat avec Azorra portant sur vingt-deux appareils de la famille A220, dont vingt A220-300 et deux ACJ TwoTwenty. Azorra est un loueur d'avions basé à Fort Lauderdale, en Floride, aux États-Unis, qui se concentre sur les avions d'affaires, régionaux et de taille moyenne ('crossover').

Plastic Energy et TotalEnergies annoncent la signature d'un nouvel accord pour promouvoir la technologie du recyclage chimique des plastiques. Plastic Energy construira sa seconde usine de recyclage chimique à Séville pour transformer, via leur procédé breveté, des déchets plastiques en une matière première recyclée appelée ' TACOIL '.

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