Après avoir perdu près de 5% la semaine passée, la Bourse de Paris se relance lundi matin alors que Wall Street a opéré une remontée inattendue vendredi soir. L'indice CAC 40 progresse de 1,6% à 4804 points.

Vendredi, la Bourse de New York avait réussi à échapper in extremis à une quatrième semaine de baisse consécutive grâce à un rebond sorti de nulle part, ou presque.

A la clôture, le Dow Jones gagnait 1,3% et le Nasdaq grimpait de près de 2,3% à la faveur d'un ramassage d'une poignée de 'titans' technologiques de la cote, Apple en tête, les 'GAFAM' ayant servi plus que jamais de levier pour inverser la vapeur.

Les investisseurs semblent également se remettre à croire à un vaccin contre le Covid-19 alors que Johnson & Johnson a revendiqué une 'forte réponse immunitaire' suite à l'injection de l'un de ses candidats.

'Les cas de Covid-19 cases continuent d'augmenter en Europe (...) tandis que les chiffres d'infections aux Etats-Unis ne reculent pas autant que prévu', s'inquiète toutefois Danske Bank.

Pour la banque scandinave, cette progression pourrait contraindre les responsables politiques européens à imposer de nouvelles restrictions à la circulation.

'Un certain nombre d'articles laissent penser qu'on pourrait se diriger vers un 'confinement allégé', tout au moins sur le plan local, face au redémarrage à la hausse des hospitalisations', explique l'établissement nordique.

'A court terme, il demeure donc prématuré d'attendre un rebond significatif du sentiment de marché sur les places financières tant qu'aucun élément ne le justifiera, que ce soit une amélioration au niveau de la propagation de l'épidémie, de bonnes nouvelles concernant un vaccin ou un traitement, des mesures bienveillantes de la part de la Fed ou la mise en place d'un nouveau plan de soutien budgétaire aux Etats-Unis', prévient Danske Bank.

Dans ces conditions, les investisseurs suivront avec attention les grands rendez-vous économiques et politiques de la semaine, et tout particulièrement le premier débat entre Donald Trump et Joe Biden en vue de l'élection présidentielle américaine, qui aura lieu demain.

Les intervenants de marché s'intéresseront aussi aux indices manufacturiers PMI d'IHS Markit, qui tomberont plus tard dans la semaine, ainsi qu'aux chiffres officiel de l'emploi aux Etats-Unis, attendus vendredi.

Seul événement prévu aujourd'hui, l'audition de Christine Lagarde, la présidente de la BCE, devant la Commission économique et monétaire du Parlement européen devrait permettre de faire le point sur les rachats d'actifs actuellement menés par l'institution.

Du coté des valeurs, Veolia confirme ce jour qu'Engie ayant annulé son conseil d'administration prévu le 25 septembre dernier, elle lui remettra son offre améliorée au plus tard le 30 septembre 2020.

Total annonce avoir conclu un accord avec Petrobras le 24 septembre 2020 pour lui transférer sa participation de cinq blocs d'exploration situés dans le bassin de Foz do Amazonas, à 120 kilomètres au large du Brésil.

Credit Suisse a abaissé lundi son objectif de cours sur le titre Pernod Ricard, le ramenant de 165 à 160 euros, en raison d'inquiétudes concernant le rythme de la reprise, qu'il redoute 'inégal'.

Credit Suisse - qui préfère aujourd'hui les brasseurs et embouteilleurs au détriment des producteurs de spiritueux - maintient malgré tout son opinion 'surperformance' sur Pernod Ricard.

Oddo BHF maintient sa recommandation d'achat sur le titre Saint-Gobain, ciblant un objectif de cours de 41 euros.

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