La Bourse de Paris (+1,2% vers 4.750) reste en forte hausse vers 15H dans le sillage du redressement de Wall Street, de Tokyo (+0,84%), de l'indice CSI 300 (+2,7%) et surtout de Hog Kong (+3,5%) alors que Donald Trump a adopté un ton moins dur que prévu à l'encontre de la Chine vendredi.
Pékin le prend mal cependant... et annonce suspendre ses achats de soja et de viande de porc: le programme d'achats conclu avec les Etats Unis en 2019 n'a par ailleurs été exécuté qu'à hauteur de 12% sur les 5 premiers mois de l'année... mais personne à Wall Street ne semble y voir un problème.

Pas plus que les émeutes raciales et sociales qui se répandent comme une traînée de poudre à travers les Etats Unis (la Maison Blanche encerclée par les manifestants, Trump mis à l'abris dans le 'Bunker') ne semblent perturber les investisseurs: si le Covid-19 n'empêche pas le Nasdaq de renouer avec ses records absolus, pourquoi une situation insurrectionnelle affecterait-elle l'économie américaine ?

De surcroît, les chiffres du jour sont 'moins pires que prévus': en France, l'indice des acheteurs PMI d'IHS Markit dans le secteur manufacturier se redresse de 31,5 en avril vers 40,6 en mai (mieux que les 40,3 anticipés).

Cette séance devrait conformer la bonne santé des valeurs de la haute technologie à Wall Street: l'expansion des multiples (50 en moyenne pour les GAFAM) est propulsé par les injections de liquidités records de la Fed.
Le Nasdaq affiche désormais des gains cumulés de 43% sur les 10 semaines écoulées: le plus fort gain et le plus rapide de l'histoire.

Le point d'orgue de la semaine coïncidera avec la publication, prévue vendredi, du rapport toujours très suivi sur l'emploi américain.

La réunion, jeudi, du conseil des gouverneurs de la BCE devrait néanmoins constituer l'élément marquant de la semaine pour les marchés obligataires, avec de nouvelles mesures de soutien à l'économie (rachats de dettes).

Les investisseurs attendent notamment une extension du plan 'Pandemic Purchase Program' (PEPP) mis en place par l'institution de Francfort, un programme flexible de rachats d'actifs d'au moins 750 milliards d'euros visant créances commerciales, obligations souveraines et obligations d'entreprises.
Publicis reste en tête du CAC avec +6,5%, devant Peugeot (+4,5%) puis Renault (+3,8%).
EDF et son partenaire, le géant chinois du nucléaire CGN, ont annoncé avoir franchi une nouvelle étape dans la phase de construction du projet EPR de Hinkley Point, au sud-ouest de l'Angleterre, avec la coulée du béton de la dalle du deuxième réacteur.

Sanofi annonce la clôture de la vente de ses 13 millions d'actions ordinaires Regeneron par voie d'offre publique, au prix de 515 dollars l'action, l'option de surallocation ayant été pleinement exercée par les banques coordinatrices.


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