La Bourse de Paris cède 0,4%, à 6595 points, dans un contexte de recul généralisé des principales places boursières européennes.

Si les bons PMI dévoilés la semaine dernière témoignent de la levée des restrictions sanitaires et de l'accélération de l'économie européenne, le processus de réouverture de l'économie pourrait s'avérer de plus en plus 'épineux' au cours des prochains mois préviennent certains analystes.

'En raison de la nature sans précédent de la crise du Covid-19, il sera difficile de prévoir la voie vers un nouvel équilibre', préviennent ainsi les équipes de NN IP. 'Les pénuries de stocks et de main-d'oeuvre exacerberont la volatilité à court terme', avertit le gestionnaire d'actifs néerlandais.

Le contexte reste également marqué par un regain regain d'inquiétudes quant à l'évolution de la situation sanitaire et à la progression rapide du variant Delta.

Ce retour d'une volatilité accrue devrait pousser les intervenants de marché à revoir leur appétit pour le risque, très prononcé ces derniers mois, et avoir un impact sur les stratégies d'allocation d'actifs.

Après les déclarations parfois contradictoires des membres de la Fed, les opérateurs garderont aussi un oeil attentif sur les signaux envoyés par les banques centrales.

'L'inflexion du discours de la banque centrale américaine est indéniable, mais celle-ci devrait malgré tout rester accommodante pour les prochains mois', prophétisent les stratèges d'Edmond de Rothschild.

A ce titre, les investisseurs attendent avec impatience le rapport mensuel de l'emploi qui fera office, ce vendredi, de point d'orgue de la semaine.

Pour mémoire, la politique de la Fed reste largement conditionnée à la réalisation de 'nouveaux progrès substantiels' sur le marché du travail.

Les chiffres des créations de postes étaient ressortis au-dessous des attentes ces derniers mois, d'où la patience manifestée par la Fed, mais - au vu des solides statistiques des dernières semaines - les choses pourraient rapidement évoluer de ce côté.

Dans l'actualité des valeurs hexagonales, Renault a annoncé lundi avoir conclu un accord stratégique avec Envision AESC, une filiale de Nissan, en vue de l'implantation d'une 'gigafactory' à Douai, à proximité de Renault ElectriCity, son pôle d'activité lié à la mobilité.

Renault a aussi signé un protocole d'accord avec la startup française Verkor afin de codévelopper, puis de fabriquer, des batteries haute performance, une collaboration qui s'accompagnera d'une prise de participation de plus de 20% au capital de Verkor.

Schneider Electric indique avoir finalisé avec succès la transaction d'achat d'une participation majoritaire dans Automation Technology (ETAP), société qui sera consolidée dans l'activité gestion de l'énergie du groupe.

Air Liquide annonce un investissement de près de 70 millions d'euros dans la construction d'une unité de production de gaz industriels de dernière génération à Wuhan, en Chine centrale, pour fournir un producteur majeur de puces mémoire flash.

Sanofi fait savoir qu'un essai de phase II/III a montré que le nirsevimab présentait un profil de sécurité et de tolérance comparable à celui du palivizumab chez des nourrissons prématurés ou porteurs d'une pneumopathie chronique ou d'une cardiopathie congénitale, et leur conférait une protection contre le VRS (virus respiratoire syncytial) lors de la première saison de leur vie. Des soumissions réglementaires sont prévues au 1er semestre 2022.

Enfin Bouygues Energies & Services et FM Logistic annoncent la signature d'un partenariat exclusif visant à développer un écosystème territorial d'hydrogène renouvelable autour de la Métropole d'Orléans, pour contribuer à la décarbonation de la filière logistique en France.


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