La Bourse de Paris termine la séance comme elle l'avait commencé, sur perte voisine de -0,8% vers 6.838 après avoir cédé jusqu'à -1,1% vers 6.818.
Une timide remontée en fin de parcours alors que Wall Street qui lâchait de -0,6% à -1,2% (Nasdaq) une heure après l'ouverture réduisait son repli à -0,5% et -0,9% pour les 'technos'.
Le CAC40 a évolué dans des volumes dignes d'un 16 août, avec moins de 1,65MdsE échangés à 17H29 et 2,46MdsE à la clôture (de nouveau, beaucoup de volume lié à l'arbitrage).

Une activité quasi nulle est observée à peu près partout en Europe, ce qui accroît peut-être la volatilité à la baisse: Francfort cède -0,5% (vers 15.900), l'Euro-Stoxx50 affichant -0,75% (avec -0,8% à Milan et Madrid, comme à Paris).

Après 9 records absolus en 10 séances, le CAC40 recule au prétexte d'une série de données économiques chinoises plutôt décevantes pour juillet, reflétant l'impact économique de la crise sanitaire.

Les opérateurs auront du mal à se rassurer sur la conjoncture US puisque l'indice Empire State publié en début d'après midi dévisse de plus de 25Pts, de 43 vers 18,3: l'activité manufacturière dans la région de New York décélère donc fortement en août.

Ce n'est pas un chiffre très significatif et les investisseurs se montrent plus réactifs aux données provenant de Chine.

En effet, 'les ventes au détail(YoY) pour le mois de juillet ressortent à 8,5% contre un consensus de 10,9%.La Production industrielle(Indice YoY) pour le mois de juillet affiche 6,4% contre 7,9% attendu', souligne-t-on chez Kiplink.

'Néanmoins, il est peu probable que Pékin adopte une politique favorisant la croissance et stimule l'économie, d'autant plus que le gouvernement suppose que la nouvelle propagation du virus pourra être contenue d'ici la fin août', prévient Commerzbank.

Wall Street scrutera avec attention les chiffres des ventes de détail, de production industrielle et de construction résidentielle américaines, puis les indicateurs avancés du Conference Board ces prochains jours.

De ce côté-ci de l'Atlantique, les opérateurs devraient se montrer attentifs à l'estimation rapide de la croissance dans la zone euro pour le deuxième trimestre, mardi, puis aux dernières données d'inflation dans la zone euro et au Royaume Uni, mercredi.

Les marchés obligataires sont calmes en ce lundi, nos OAT stables autour de -0,13%, les Bunds effacent -1Pt à -0,475%.
Belle détente des T-Bonds US de -6Pts, de 1,296% vers 1,236%... alors que pourtant circulent des rumeurs d'avancée du calendrier de 'tapering' (réduction des achats mensuels de la FED de 80+40Mds$/moi) dès le mois de novembre et plus surement début 2022 (en vue d'un arrêt complet du 'QE' à fin 2022).

Sur le front des valeurs, la semaine devrait être marquée en particulier par la publication des résultats trimestriels de plusieurs grands distributeurs américains, à savoir Walmart, Home Depot, Lowe's et Target, côté 'technos' c'est Nvidia qui suscite le plus d'attrait.

En attendant, Faurecia (+12%) annonce un accord pour lancer une OPA sur Hella et acquérir la participation de 60% du 'pool familial' dans le capital de cet équipementier allemand, pour une valeur d'entreprise totale estimée à 6,7 milliards d'euros.

Après cette annonce, Oddo réaffirme d'ailleurs son opinion 'surperformance' et son objectif de cours de 50 euros sur Faurecia.
Les valeurs du luxe plombent un peu le CAC40 avec des replis de -4,7% sur Kering, de -2% sur LVMH, -1,7% sur Hermès et -1,2% sur L'Oréal : le début de semaine donne lieu à des petits 'gaps' baissiers après la rafale de plus hauts absolus de vendredi pour nos 'KHOL'.

Enfin, AXA indique avoir conclu un accord avec HSBC afin de lui céder ses activités d'assurance à Singapour (AXA Insurance Pte Ltd) pour un montant total en numéraire de 575 millions de dollars américains (soit 487 millions d'euros).

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