Coup de froid et mauvaise surprise à la reprise des cotations à Wall Street: les indices US étaient attendus stables... mais ils se replient de -0,7% (S&P500 et Dow Jones) à -1% (Nasdaq) en moins d'une heure, ce qui efface l'intégralité des gains de la semaine précédente (plus forte baisse du mois de décembre si on en reste là).


Le CAC40 décroche de -0,9% et l'Euro-Stoxx50 également, à 3.750Pts.

Personne ne l'avait vu venir, et ce repli est d'autant plus étonnant que la signature d'un accord de 'phase 1' est imminente avec l'officialisation de la venue de Liu Hé, le N°3 chinois en charge du commerce, dès le weekend prochain à Washington pour signer l'accord commercial annoncé dès mi-décembre.
S'agit-il de ventes sur 'le fait accompli' ?

La Bourse de Paris amplifie logiquement sa consolidation (de -0,2 à -0,9%) et le CAC40 bascule sous le seuil des 6.000Pts (rien d'inquiétant, il se retrouve à seulement 1% de son record annuel): son repli sous 5.985 ne compromet pas la tendance haussière globale.

'La configuration graphique de l'indice CAC 40 conserve une structure haussière avec des cibles à 6.065 et 6.085 avec en ligne de mire 6.110 points', notent ce matin les équipes de Kiplink.

Cette légère baisse n'empêchera de toute façon pas l'indice phare de la place de marché parisienne de parachever une performance annuelle spectaculaire au cours de laquelle celui-ci a réussi à renouer avec le cap des 6.000 points, une première depuis 12 ans.

Rappelons que depuis le 1er janvier, le marché parisien s'est adjugé entre +27,5 et +28%... du jamais vu depuis 1999, tandis qu'aux États-Unis le S&P 500 - l'indice de référence des gérants américains - a bondi de près de plus de 29,2%.

Une performance qui est le résultat d'un début d'année tonitruant (+20% au cours des 10 premières semaines) et d'une fin d'année en fanfare (12 semaines de hausse d'affilée), tirée à la fois par des politiques monétaires de nouveau accommodantes et des espoirs concernant la signature d'un accord commercial entre les États-Unis et la Chine.

Pas grand chose à se mettre sous la dent côté 'stats': les promesses de ventes de logement aux Etats Unis ont progressé de +1,2% au mois de novembre, un peu mieux que les +1% anticipé, sur 1 an, la hausse atteint +7,4%.

Du côté des changes, l'euro est en hausse de +0,3%. Il s'affiche à 1,1205 dollar. Le Brent, pour sa part, avance de +0,6%, pour atteindre les 68,6 dollars.

Dans l'actualité des valeurs, veille de Saint-Sylvestre oblige, c'est assez calme. Essilor est lanterne rouge du CAC40 avec -2,2%, ST-Micro perd -1,8% dans le sillage du 'SOX' à New York, Airbus lâche -1,9%.
On notera cependant que Mr Bricolage a demandé à Euronext Paris la suspension de la cotation de son titre, à compter de ce matin.

CGG (+3%) annonce avoir finalisé la sortie définitive de son activité d'acquisition de données sismiques fond de mer et mis fin à son accord d'actionnariat dans la coentreprise Seabed Geosolutions (SBGS) et ce à compter du 31 décembre 2019.


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