Le CAC40 finit inchangé, et même pas dans le vert (pour le symbole, l'indices affiche -0,01% à 6.552), il cède également -1,1% sur la semaine écoulée.
Les volumes d'échanges ont battu un record... d'insignifiance, avec seulement 2,6MdsE, c'est digne de la semaine entre Noël et le jour de l'An.

Paris ne profite pas du mode rallye qui se perpétue à Wall Street où l'on observe un double record absolu pour le Nasdaq (+0,5% à 14.608) et le 'S&P' (+0,3% à 4.334) qui inscrit un 7ème record historique consécutif, un réel exploit qui ne s'observe que quelques rares fois par siècle.

L'Euro-Stoxx50 (+0,05%) préserve l'équilibre à 4.081 alors que Francfort grappille +0,2% et Amsterdam +0,3%).
Le chiffre le plus attendu de la semaine a laissé les investisseurs de marbre: selon le 'NFP' compilé par le Département du Travail, l'économie américaine a généré 850.000 emplois non agricoles en juin, des créations supérieures à la moyenne des attentes (700 à 750.000), mais le taux de chômage est remonté de 0,1 point à 5,9%, alors que le consensus attendait une baisse (assez logiquement).

Le taux de participation à la force de travail est resté à peu près inchangé à 61,6%, un niveau inférieur de 1,7 point à son niveau de février 2020, le mois précédant l'émergence de la crise sanitaire aux Etats-Unis.
Paradoxalement, le chiffre le plus 'fort' semble ignoré : le salaire horaire moyen progresse de +3.6% en rythme annuel.

Depuis quelques mois, les créations d'emplois aux Etats-Unis avancent à un rythme moyen de 500.000 créations de postes par mois, un niveau très supérieur aux standards historiques, mais jugé encore insuffisant par les analystes pour revenir rapidement au plein emploi.

La perspective d'un éventuel resserrement monétaire au cours des mois qui viennent s'éloigne et le rendement des 'Treasuries' américains à 10 ans se fige autour de 1,44%.
Enfin, les commandes à l'industrie américaine se sont accrues de 1,7% en mai après -0,1% en avril, selon le Département du Commerce, une hausse un peu plus forte que prévu.
De leur côté, les livraisons de l'industrie ont augmenté de 0,7% en mai après une croissance de 0,2% le mois précédent. Avec l'augmentation de 0,9% des stocks, le ratio stocks sur livraisons s'est maintenu à 1,49.

La conjoncture étant vigoureuse aux USA, le baril de pétrole se redresse vers 75,75$ à Londres alors que l'on attend toujours une décision de l'OPEP, au sein duquel un consensus peine à se dégager: faute d'accord, c'est le statu quo qui pourrait prévaloir (au lieu d'une hausse de 500.000 barils).

Du côté des valeurs françaises, ST-Micro finit la course en tête avec +2,3%, devant Airbus avec +2,1%.

EssilorLuxottica (-0,35%) confirme avoir finalisé l'acquisition d'une participation de 76,72% dans GrandVision auprès de HAL Optical Investments, filiale à 100% de HAL Holding, conformément au contrat de cession de bloc conclu avec HAL le 30 juillet 2019.

Alstom a annoncé vendredi la signature d'un contrat en Allemagne censé ouvrir la voie à la conduite automatique des trains sur le réseau particulièrement dense de Stuttgart. Estimé à près de 130 ME, le contrat prévoit la modernisation de 118 trains régionaux, qui seront dotés de technologies de signalisation digitale.

Enfin, Eurazeo annonce la réalisation avec ses partenaires de leur investissement de 414 millions d'euros (dont 235 millions pour la quote-part Eurazeo) au capital d'Aroma-Zone, aux côtés de la famille Vausselin, fondatrice de la société.

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