La hausse s'est affirmée en fin de séance et le CAC40 qui gagne +0,57% endigue la dynamique baissière de jeudi en terminant à 5.610 (il affiche un score nul par rapport au 3 juillet dernier et alignait ce vendredi sa 20ème séance de stagnation au sein du corridor 5.550/5.620).

Mais il lui a manqué la détermination pour retenter l'aventure vers 5.620 et au-delà, après le lourd échec de la veille sous 5.670.

Le bilan de la semaine ressort positif de +1,1% pour le CAC40 et le CAC40 'GR' qui finit au contact des 15.200 (ce qui est légèrement insuffisant pour inscrire un nouveau record de clôture).

Les derniers chiffres de la croissance aux Etats-Unis n'ont pas suffi à relancer la mécanique haussière en Europe, en revanche, le S&P500 (+0,6%) bat un nouveau record absolu à 3.023Pts et le Nasdaq vient d'en inscrire un nouveau à son tour vers 17H50, à 8.325Pts.

La hausse semble devenue un mouvement perpétuel à Wall Street puisque les 'mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles' et les 'bonnes' sont justement... bonnes comme on le constate avec le PIB américain qui est ressorti au-delà des prévisions.
Il a progressé de 2,1% en rythme annuel au deuxième trimestre 2019, selon la première estimation du Département du Commerce, là où les économistes n'attendaient en moyenne qu'un score de +1,8% à +2%.

La décélération de la croissance se montre donc un peu moins forte qu'anticipé, par rapport au taux de 3,1% du trimestre précédent.

'Il faut quand même souligner que les indicateurs économiques américains ont eu plutôt tendance à surprendre positivement ces dernières semaines, notamment sur les fronts de l'emploi et de la consommation', rappelle un analyste.

Sur le front des changes, l'Euro se redresse plus nettement ce soir à 1,1110 contre 1,1140 jeudi soir et re-teste ses planchers de la veille.
Les investisseurs ne donnent que 20% au scénario d'une baisse 'préventive' de 50Pts du taux directeur de la FED mercredi prochain et 80% pour -25Pts, ce qui est déjà 'dans les cours'.

La saison des résultats continue également d'orienter la tendance, les investisseurs semblant rassurés par les comptes d'Alphabet (+10%), Intel et Amazon (-1,5% malgré 25Mds$ de 'buybacks' annoncés), dévoilés dans la soirée d'hier.
On a pris connaissance aujourd'hui des résultats de McDonald's et Colgate.

Du coté des valeurs à Paris, Renault (+0,2%) publie un résultat net divisé par deux à 1.048 millions d'euros pour le premier semestre 2019, fortement pénalisé par le repli de la contribution de Nissan.

EDF publie pour le premier semestre 2019 un résultat net part du groupe en hausse de 44,7% à 2.498 millions d'euros. EDF confirme ses objectifs 2019, dont un EBITDA entre 16 et 16,7 milliards d'euros.
La mise en route de l'EPR de Flamanville pourrait être retardée de 3 ans supplémentaires.

Suez (+3,7%, tout comme St Gobain) publie un résultat net part du groupe semestriel de 212 millions d'euros, en hausse de 135% (+14% hors éléments exceptionnels).

Gucci, marque amirale de Kering, a déçu les attentes des investisseurs au 2ème trimestre. Après de très fortes hausses, sa croissance revient à des niveaux plus en phase avec ceux du marché du luxe.
Kering chute de -7% et reste la plus forte baisse du CAC 40 ce vendredi.

Barclays réaffirme sa recommandation 'surpondérer' sur Danone et remonte son objectif de cours de 82 à 90 euros, se disant 'de plus en plus convaincu que l'inflexion des ventes' du groupe agroalimentaire français est 'durable'.

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