La Bourse de Paris chute de -2,1% et le CAC40 en termine presque au plus bas du jour vers 6.165 (en-deçà de 6.170, l'ex-record absolu de juin 2007).

C'est une correction d'une ampleur inédite depuis décembre (le 21/12/2020) et les volumes restés modestes en séance (3MdsE) ont fortement grimpé lors du fixing, à 4,4MdsE, soit +65% par rapport à lundi, et +50% par rapport aux 5 précédentes séances.

Personne n'a vraiment vu arriver ce pullback, faute de signaux précurseurs de faiblesse (tous les voyants étaient au vert vif la veille... pas de 'divergences cachées', aucun signal de retournement).
L'Euro-Stoxx50 chute de -2% (à 3.940) dans le sillage de la bourse de Vienne qui lâche -2,5%, Stockholm -2,2%, Milan -2,45%, Madrid -3%... et Londres ne s'en sort pas beaucoup mieux avec -2%.

A Wall Street, les écarts se creusent nettement (après une ouverture en repli anodin): le S&P500 ou le Dow Jones perdent -1%, le Nasdaq -1,3%.

La déferlante de résultats de sociétés qui s'annonce recèlera de bonnes comme de mauvaises surprises mais les 'bonnes' devraient représenter comme d'habitude 75% des publications.
A Wall Street, une société sur six de l'indice S&P 500 doit publier ses comptes trimestriels cette semaine.

Aujourd'hui, ce sont les géants américains Johnson & Johnson, Procter & Gamble (-1,5%) et Travelers qui dévoilaient leurs performances: l'accueil est plutôt frisquet et les 'small caps' souffrent plus que la moyenne.
Elles se replient de -2,5% à Wall Street : le Russel-2000 se situe désormais à 7,5% de ses sommets quand le S&P500 reste à 1,5% du zénith (attention, la volatilité associée au 'S&P' fait un bond de +10% ce mardi).
Le niveau élevé des valorisations semble constituer un frein... mais ce n'était pas le cas la veille (tellement de 'cash' à investir).

A près de 22 fois les bénéfices attendus (et 36,5 fois selon le ratio Shiller), l'indice S&P 500, en hausse de 11% depuis le 1er janvier, affiche une valorisation très supérieure à sa moyenne historique de l'ordre de 15, selon les données FactSet (et 2 fois la moyenne historique de 18 sur le Shiller).

Certains stratèges mettent également en lumière les craintes persistantes qui subsistent autour de l'évolution de la pandémie, avec des situations critiques dans certains pays (Inde, Argentine) et l'apparition de nouveaux variants.

A Paris, les valeurs bancaires souffrent avec -4,5% sur BNP-Paribas et sur Sté Générale mais c'est Atos (-5,5%) qui ferme la marche: le chiffre d'affaires d'Atos a atteint 2 692 millions d'euros au premier trimestre 2021, en baisse de -1,9% à taux de change constants par rapport au premier trimestre 2020 (-3,9% en organique).
Le Groupe confirme ses objectifs: chiffre d'affaires à taux de change constants : +3,5% à 4,0%, taux de marge opérationnelle : amélioration de +40 à +80 points de base par rapport à 2020..
Le chiffre d'affaires consolidé de Danone (-1,8%) s'établit à 5,7 milliards d'euros au premier trimestre 2021, en baisse de -3,3%, en données comparables, soit un recul de -3,7% en volume et une hausse de +0,3% en valeur. En données publiées, le chiffre d'affaires diminue de -9,4%, essentiellement en raison d'effets de change négatifs (-7,0%).

Le chiffre d'affaires économique de Plastic Omnium (-0,5%) s'établit à 2 157 millions d'euros au 1er trimestre de l'année 2021, en croissance de 4,8 % à changes constants. ' Il est tiré par l'activité de Plastic Omnium Modules, en hausse de 12,5 % à changes constants ' indique le groupe.

Engie a signé un contrat pour la cession de sa participation de 60,5% dans le capital d'Engie EPS avec la société taïwanaise TCC. L'opération a été réalisée au prix de 17,10 euros par action, ce qui correspond à un prix total de 132 millions d'euros.


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