La Bourse de Paris a effacé son avance de la matinée puis mis un pied en territoire négatif avant de renouer avec un gain de +0,3%.
Mais cette progression est un trompe l'oeil car 100% des gains du CAC sont imputables à l'envolée de +15% de Carrefour, vers 17,9E, suite à des rumeurs de 'rapprochement amical' (de rachat ?) à l'initiative de la chaine de stations-service 'Couche Tard' qui exploite plus de 14.000 supérettes implantées majoritairement dans des stations services en Amérique du Nord et en Scandinavie.
Quelle 'prime' serait prêt à offrir Couche-Tard (33Mds$ de capitalisation) aux actionnaires de Carrefour (17,3Mds$ de 'capi'), quelles synergies pourraient être développées ? Il serait plutôt question de complémentarités.

'Les discussions sont très préliminaires', précise le géant de la grande distribution français.

Le marché parisien avait déjà signé une séance très calme hier, avec un CAC oscillant mollement autour de son point d'équilibre, les opérateurs tentant de se convaincre que la FED ne laissera pas le marché obligataire US poursuivre sa dégradation, le rendement de l'emprunt américain à 10 ans étant désormais revenu au-dessus de 1,12% après avoir franchi les 1,17% hier.

Autre sujet d'attention, les perspectives reflationnistes reviennent au coeur des considérations du fait des politiques généreuses lancées par les gouvernements et les banques centrales.

C'est ce qui explique en grande partie la hausse de 0,4% de l'inflation aux Etats Unis en décembre 2020 par rapport au mois précédent, d'après le Département du Travail, dans le sillage du prix des carburants.

Hors énergie et alimentation, deux catégories traditionnellement volatiles, l'inflation s'est établie à 0,1%. Par rapport à décembre 2019, l'indice des prix a augmenté de 1,4% en brut et de 1,6% hors éléments volatils.


Du cote des statistiques européennes, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a augmenté de 2,5% dans la zone euro et de 2,3% dans l'UE en novembre 2020, par rapport à octobre, selon les estimations d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

Si l'évolution du Covid-19, un éventuel retour en récession et les résultats des entreprises représentent autant d'éléments susceptibles de peser sur la tendance à court terme, bon nombre de stratèges insistent sur le fait qu'il n'existe toujours 'aucune alternative aux actions'.

'Il est peu probable que les actuelles politiques de soutien changent, car les autorités veulent faire tourner l'économie à plein régime pour soutenir la reprise, ce qui entraînera les actions à la hausse', estime Paul Doyle, le responsable de l'Europe chez Columbia Threadneedle.

A Paris, Total (+1,8%) et Engie ont signé un accord de coopération pour concevoir, développer, construire et exploiter le projet Masshylia, le plus grand site de production d'hydrogène renouvelable de France à Châteauneuf-les-Martigues en Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur.

UBS dégrade sa recommandation sur STMicroelectronics de 'achat' à 'neutre' malgré un objectif de cours rehaussé de 31,5 à 35 euros, cible qui implique un potentiel de progression de 4% pour le titre du fabricant de semi-conducteurs.

Oddo maintient son opinion ' neutre ' sur le titre Suez et relève son objectif de cours à 16,3 euros, contre 13 euros précédemment. Suez a confirmé ses tendances d'activité avec un second semestre et un 4e trimestre 2020 ' en ligne avec les attentes ' estime Oddo.

Copyright (c) 2021 CercleFinance.com. Tous droits réservés.