La Bourse de Paris a accéléré à la hausse (avec un gain qui tutoie les +2%) à la clôture : le CAC40 se hisse vers 5.903 mais cela reste presque modeste en regard des +3,3% à Milan, et surtout des +3,4% à la bourse de Francfort avec un DAX qui établit un nouveau record absolu au-delà des 14.402.

A Wall Street, le Dow Jones engrange +1,5% au-delà des 31.980 et se rapproche de son record absolu des 32.000, le S&P500 avec +0,8% renoue avec les 3.875 tandis que le Nasdaq est stable.

Une telle euphorie sur les places européennes -même pour un lundi- laisse un peu perplexe: il doit y avoir une 'bonne nouvelle' qui circule dans les salles de marché et dont l'origine ne figure pas encore dans les dépêches du jour.

Le CAC40 continue de bénéficier d'une rotation sectorielle en faveur de la 'value' (notamment les valeurs bancaire, l'automobile, les foncières immobilières) tandis que la pression baissière sur les valeurs 'growth' reste très limitée.
L'indice CAC40 dépasse les 5.875 qui avaient été testés cette nuit, en transactions électroniques avant qu'une lourde correction frappe les 'technos' à Hong-Kong (elles ont plongé de -6,4%).

Après s'être -à peine- fait peur avec la remontée des rendements des obligations d'Etat - notamment dans la zone euro - les investisseurs attendent une réaction ferme (en faveur d'une détente des taux) de la part de la Banque centrale européenne (BCE), dont le conseil des gouverneurs se réunira jeudi.

Les intervenants de marché souhaitent que la banque centrale manifeste sa détermination à agir en cas de hausse persistante des rendements, par exemple en ayant recours à son programme d'achats d'urgence face à la pandémie, le fameux 'PEPP'.

Après être retombés dans le rouge vendredi, les taux américains avaient tendance à repartir à la hausse ce lundi et le T-Bond à 10 ans affiche actuellement 1,585/1,59% de rendement, contre 1,56% en fin de semaine dernière.

Certains stratèges estiment malgré tout que le redressement des rendements obligataires n'est que 'temporaire' et que les marchés d'actions devraient rester portés par la réouverture progressive des économies, par les bons résultats des entreprises et par le soutien perpétuel des banques centrales et des gouvernements.

Du côté des indicateurs, le marché prendra connaissance demain des derniers chiffres du PIB de la zone euro pour le quatrième trimestre puis, mercredi, des données concernant l'inflation aux Etats-Unis, un indicateur qui sera suivi de près compte tenu des récentes interrogations entourant l'évolution des prix.

Ce matin, la production industrielle en Allemagne a déçu: elle a chuté de 2,5% en janvier -en séquentiel- par rapport à décembre selon Destatis (impact négatif de la fin de la TVA réduite au 31 décembre entraînant une baisse de 12,1% de la production automobile en janvier), et de -4,2% sur 12 mois.

Du coté des valeurs, Stellantis flambe de +5,8%, devant Société Générale avec +4,7% puis le secteur aérien avec Safran et Airbus à +5,4% en moyenne.

Les commandes et livraisons d'avions commerciaux d'Airbus pour le mois de février 2021 ont été publiées. Le groupe a livré en février 2021 32 avions à 20 clients (2 A220, 29 A320 Family (2ceo, 27neo), 1 A350). Le groupe a enregistré sur ce mois de février 2021 11 commandes. Les livraisons 2021 à ce jour sont de 53 avions à 27 clients.

Total annonce avoir remporté, au travers de sa filiale d'énergies renouvelables en France Total Quadran, 50 mégawatts (MW) de projets solaires, lors de la neuvième période de l'appel d'offres CRE 4.

Credit Suisse confirme son conseil à l'achat sur la valeur Vivendi et relève son objectif de 5% passant de 30,3 E à 31,9 E.

Stifel dégrade sa recommandation sur Elior de 'achat' à 'conserver' tout en rehaussant son objectif de cours de 6,5 à sept euros, une cible ne laissant plus de potentiel à la hausse pour le titre du groupe de restauration et de services.

Copyright (c) 2021 CercleFinance.com. Tous droits réservés.