La Bourse de Paris conserve in extremis un mince avantage (+0,05% à 5.558) mais le SBF-120 finit symétriquement dans le (-0,03%): c'est Total avec ses +2,1% qui a fait la différence entre les 2 indices.

L'Euro-Stoxx50 cède -0,2% et ne s'aligne pas sur Wall Street où les indices ont effacé leurs pertes initiales.

Les opérateurs semblent déçus des annonces de la Banque centrale européenne (BCE): elle a 'fait le job', c'est à dire valider les attentes -et rien que les attentes- sans en rajouter.
Il faut noter une nouvelle foi le 'flair' du marché qui avait bien anticipé à la fois l'élargissement de l'enveloppe du PEPP de +500MdsE puis son allongement à fin 2021 (9 mois de plus), ainsi que la poursuite des TLTRO (prêts aux banques à taux négatifs) jusqu'à fin 2021 également.
En ce qui concerne les prévisions économiques, la récession 2020 est légèrement minorée (de -8% à -7,3%) mais la reprise en 2021 est revue à la baisse de +5 vers +3,9% (plus de 20% en moins).
Pour 2022, croissance de +4,2% au lieu de +3,2% (mais qui sait ce qui se passera en 2022 ?) et inflation revue à +1,1% contre +1,3%.

Wall Street reste hésitant ce soir après une entame de séance en baisse jeudi (sauf le Nasdaq qui reprend +0,2% après -2% la veille) après la publication d'une envolée surprise des inscriptions hebdomadaires au chômage.

Les inscriptions aux allocations chômage ont fortement progressé la semaine dernière aux Etats-Unis, à en croire les chiffres du Département du Travail, qui a dénombré 853.000 nouveaux dossiers, contre 716.000 la semaine précédente.
Le nombre de bénéficiaires d'une allocation a progressé de +230.000 à 5,25 millions, cela ne va pas non plus dans le bon sens.

Les prix à la consommation des Etats-Unis ont augmenté de 0,2% en novembre par rapport au mois précédent, d'après le Département du Travail, alors qu'Aurel BGC anticipait une hausse de 0,1% seulement.

Aux Etats Unis toujours, certains doutes ressurgissent par ailleurs sur la mise en place par le Congrès d'un nouveau plan de soutien budgétaire de 920 milliards de dollars, qui aurait reçu le feu vert de Steven Mnuchin, mais qui ne serait toujours pas approuvé par la majorité républicaine au Sénat.

Les investisseurs continuent de s'interroger sur la valorisation jugée élevée des marchés d'actions.

A Paris, Total (+2,1%, leader du CAC) annonce la signature avec Sempra LNG et IEnova des accords finalisant la participation de Total au projet d'exportation de gaz naturel liquéfié d'Energía Costa Azul (ECA LNG), situé dans l'État de Basse-Californie au Mexique.

Wendel annonce que son conseil de surveillance a décidé de renouveler pour quatre ans, à compter du 7 avril 2021, les mandats respectifs d'André François-Poncet, en tant que président du directoire, et de David Darmon, en tant que membre du directoire.

Credit Suisse réaffirme son opinion 'surperformance' sur Airbus avec un objectif de cours rehaussé de 103 à 105 euros, le titre demeurant sa valeur favorite ('top pick') au sein du secteur européen de l'aéronautique et de la défense.

Liberum réitère sa recommandation 'achat' et son objectif de cours de 40 euros sur STMicroelectronics, au lendemain de la présentation par le groupe de semiconducteurs de perspectives à moyen terme décevantes pour ses revenus et ses marges.


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