La Bourse de Paris (+0,6 à 6.867) a inscrit un nouveau record provisoire et le CAC40 'GR' bondit vers 19.465 (record absolu).
Zénith historique également pour l'Euro-Stoxx50 (+0,6%) qui s'est hissé au contact des 4.215Pts.
La sérénité semblait prévaloir en amont de la publication des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, qui pourraient relancer le débat concernant la politique monétaire de la Fed.
Le marché n'est en effet pas sevré de bonnes nouvelles puisque quelques heures après l'adoption d'un 'plan infrastructures' de 1.000Mds$ (à une large majorité de plus de 2/3), le projet de budget de 3.500Mds$ (exercice 2021/2020) a été adopté par 50 à 49 par le Sénat.
C'est autant de carburant supplémentaire pour doper le PIB américain en 2022.

Les chiffres mensuels des prix à la consommation aux Etats-Unis tombés à 14H30 ont été bien ressentis car très légèrement inférieurs aux attentes : après une hausse de 0,9% en juin, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté de 0,5% en juillet 2021 en rythme séquentiel, d'après le Département du Travail, alors que Jefferies attendait une progression de 0,6%.

Hors énergie et produits alimentaires, deux catégories traditionnellement volatiles, l'inflation américaine s'est établie à +0,3% le mois dernier (contre un consensus de +0,4%)

Par rapport à juillet 2020, l'indice des prix a augmenté de 5,4% en brut et de 4,3% hors éléments volatils, des taux inférieurs de respectivement 0,1 point aux pronostics de la plupart des économistes.
Les salaires avaient progressé de 3,2% en rythme annuel en juin aux Etats-Unis, mais leur croissance ne dépasse pas les 4% en juillet comme Wall Street le redoutait.

Peu de réaction du côté du marché obligataire: les T-Bonds reviennent à la case départ (1,3400% après avoir affiché 1,3750% de rendement avant le CPI.

Depuis de longues semaines, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, réaffirme à l'envi que les hausses de prix sont principalement 'transitoires'.

Plusieurs de ses collègues ont néanmoins averti que la Fed serait forcée de réagir si un niveau d'inflation plus élevé que prévu devait persister pendant une période prolongée.

'Après des années marquées par une inflation inférieure à l'objectif et par une faible croissance économique, le regain temporaire des prix observé dans le sillage d'une forte reprise économique n'est pas nécessairement quelque chose de très inquiétant - pas encore du moins', estime Christophe Donay, chef stratégiste chez Pictet Wealth Management.

'Mais une hausse des salaires de 5% le serait beaucoup moins', avertit Christophe Donay, chez Pictet Wealth Management.

Les contrats à terme sur les indices de Wall Street s'inscrivent en hausse de +0,3 à +0,4% (contre un léger repli avant le CPI) ce qui garantit une nouvelle rafale de records absolus.

Le dollar, lui, s'inscrit en hausse face à l'euro, autour de 1,1710.

Dans l'actualité des valeurs hexagonales, Carrefour s'impose comme leader avec +3%, devant Vivendi (+2,1%) qui annonce avoir cédé à Pershing Square Holdings et ses sociétés affiliées, dirigées par William Ackman, 7,1% du capital d'UMG pour un prix de 2,8 milliards de dollars sur la base d'une valeur d'entreprise de 35 milliards d'euros pour 100% du capital d'UMG.

De son côté, Claranova annonce un accord avec les investisseurs institutionnels Heights Capital Management et Ophir Asset Management pour un investissement stratégique de 65 millions d'euros visant à financer l'acquisition des intérêts minoritaires d'Avanquest.

Enfin, Oddo maintient sa recommandation 'neutre' sur le titre Valneva, avec un objectif de cours inchangé de 12,6 euros. Les investisseurs devront attendre le 4e trimestre pour les résultats du candidat vaccin contre la Covid autour duquel existe une forte attente, avec une possible mise sur le marché en cas de résultats probants.

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