La Bourse de Paris est en forte hausse ce matin, le reflux des taux américains donnant un petit coup de pouce aux actions pour une séance qui s'annonce calme sans aucun indicateur majeur à l'agenda. L'indice CAC 40 grimpe de 1,3% à 7208 points.

Le marché parisien avait fini la séance de lundi sur une perte de 1,4%, à 7115 points, poursuivant la dynamique de recul entamée le 5 janvier.

Fragilisé et chahuté par le retour de la volatilité, le CAC semble à la recherche d'un second souffle qui lui permettrait de renouer avec son mouvement haussier des derniers mois.

Sur ce point, les spécialistes se montrent relativement dubitatifs, mettant en évidence les nombreux nuages qui s'amoncellent à l'horizon.

'Après trois années d'excellentes performances, les investisseurs s'interrogent à juste titre sur l'avenir', résume Johan Van Geeteruyen, stratégiste chez Degroof Petercam Asset Management.

'Où trouver encore du potentiel à l'aube d'un durcissement de la politique monétaire et d'une inflation qui flambe?', s'interroge le directeur des investissements de la société indépendante de gestion d'actifs.

Facteur d'apaisement, le rendement des Treasuries à dix ans amorce un mouvement de repli en direction de 1,76% ce matin après avoir flirté avec la barre de 1,80% hier, soit un plus haut de deux ans.

Les investisseurs semblent se préparer quoiqu'il advienne à une semaine agitée, les récents développements sur les marchés ayant renforcé les craintes d'un relèvement plus rapide que prévu des taux de la Fed.

Dans ce contexte peu propice à la prise de risques et en l'absence de catalyseurs, les intervenants de marché suivront avec attention la publication, demain, des derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis.

Des chiffres supérieurs au consensus pourraient bien entraîner une nouvelle hausse des rendements des emprunts d'Etat et raviver les craintes sur de futures hausses de taux.

Les économistes d'Oddo BHF disent attendre une modération des prix à la consommation d'un mois sur l'autre, mais une nouvelle accélération sur un an liée à un effet de base défavorable.

Bref, pas de quoi y voir beaucoup plus clair sur la trajectoire future de l'inflation, reconnaissent les analystes de la banque privée.

'La Fed ne peut que rester en alerte dans ces conditions', concluent-ils.

De surcroît, les investisseurs semblent ne pas trop vouloir s'engager avant le démarrage de la 'saison' des résultats trimestriels, dont le coup d'envoi sera donné vendredi par les publications géants bancaires JPMorgan Chase, Citi et Wells Fargo.

Du coté des valeurs en France, Alstom a signé un contrat-cadre avec Norske Tog (NT) pour fournir un total de 200 trains régionaux Coradia Nordic. Évalué à plus de 1,8 milliard d'euros, ce contrat constitue le plus important contrat ferroviaire de l'histoire norvégienne. Le montant de la première commande ferme de 30 trains s'élève à 380 millions d'euros.

Airbus a signé un contrat avec Azorra portant sur vingt-deux appareils de la famille A220, dont vingt A220-300 et deux ACJ TwoTwenty. Azorra est un loueur d'avions basé à Fort Lauderdale, en Floride, aux États-Unis, qui se concentre sur les avions d'affaires, régionaux et de taille moyenne ('crossover').

Plastic Energy et TotalEnergies annoncent la signature d'un nouvel accord pour promouvoir la technologie du recyclage chimique des plastiques. Plastic Energy construira sa seconde usine de recyclage chimique à Séville pour transformer, via leur procédé breveté, des déchets plastiques en une matière première recyclée appelée ' TACOIL '.

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