Cette séance des '3 sorcières' se déroule bien, avec un CAC40 remonté au contact des 7.000 ce matin et qui conserve une avance de +0,6% à +0,7% vers 6.995, après avoir cédé près de 1,9% hier.
Le bilan sur 1 mois, c'est une hausse de +8%, et c'est également le gain annuel.
L'E-Stoxx50 n'est pas en reste avec un gain de +0,4% à 4.110, le DAX flirte avec les 15.000: ce début d'année n'a pas d'équivalent depuis 1 siècle.

A Wall Street, les indices US rouvrent en légère hausse avec le Dow Jones qui défend le seuil des 33.000, le S&P500 prend 0,42% à 3.915 et le Nasdaq reprend +0,6% dans le sillage de Netflix (+8% avec ses 320 million d'abonnés, dont +7,7 millions d'abonnés au 4ème trimestre au lieu de +4,5 anticipé).
Sur la semaine écoulée, le grand écart entre l'Europe se creuse puisque l'E-Stoxx ne cède que -1% contre -3% pour le Dow Jones (qui est même repassé négatif depuis le 1er janvier).
Après Microsoft et Salesforce qui ont annoncé 10.000 licenciements, voici Google/Alhpabet qui annonce 12.000 suppressions d'emploi (5% de ses effectifs): tous ces géants de la 'tech' et de la publicité 'en ligne' actent de la sorte un ralentissement de la consommation déjà sensible et qui pourrait s'aggraver aux Etats Unis.
Les ventes de logements anciens US rechutent de -1,5%, sous leurs niveaux de mai 2020 et même sur les plus bas depuis mi-2010 : l'impact de la hausse des taux hypothécaires se faire cruellement sentir.
Sur 1 an, les reventes de logements de seconde main plongent de -17,8%, à un rythme annualisé de 4,02 millions, selon les données désaisonnalisées de la National Association of Realtors.

Et les taux longs US ne vont pas rebaisser de sitôt: depuis Davos, plusieurs responsables de la Réserve fédérale et de la BCE avaient envoyé aux marchés un message de fermeté et de détermination dans leur lutte contre l'inflation, un avertissement entendu par les intervenants de marché à une semaine de la réunion de la Fed.

Certains stratèges estiment que les marchés sont allés trop haut et trop vite en ce début d'année 2023 et qu'ils pourraient maintenant éprouver le besoin de consolider.

Sur le marché obligataire, les rendements des emprunts d'Etat se dégradent nettement avec un dix ans américain qui se tend de +6,5Pts vers 3,4650%, nos OAT se dégradent de +11Pts à 2,593%, les Bunds der +10Pts à 2,153%, les BTP italiens de +18Pts à 3,952%.

Affaibli par une sous-rémunération relative (-5Pts), le dollar reperd symboliquement 0,1% face à l'euro: il retombe vers 1,083 pour un euro.

Dans l'actualité des sociétés, Orpea (stable à 6,84E) fait part de l'arrêt de ses négociations entre un consortium d'investisseurs français tiers mené par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et un groupe de créanciers financiers non-sécurisés détenant environ 50% de sa dette non-sécurisée.

EDF annonce le succès d'une émission d'obligations senior pour un montant nominal de deux milliards d'euros et de 950 millions de livres sterling, émission en quatre tranches avec des maturités allant de neuf à 30 ans et des coupons allant de 4,25 à 5,625%.

Boiron affiche pour l'ensemble de l'année 2022, un chiffre d'affaires en progression de 17,4% à 534,2 millions d'euros, dont une croissance de 13,6% à taux constants (+9,4% en France et +26,1% à l'international).

Enfin, Argan (-3% à 77E) publie au titre de l'année 2022 un résultat net récurrent (RNR) part de groupe en hausse de 6%, à 118,9 millions d'euros (soit 5,2 euros par action), représentant 72% des revenus locatifs, qui ont aussi connu une progression de 6%, à 166 millions.


Copyright (c) 2023 CercleFinance.com. Tous droits réservés.