La Bourse de Paris consolide à la marge (-0,2%) en cette dernière séance 'complète' de l'année 2019.

Ainsi, le CAC40 oscille mollement depuis des heures entre 6.020 et 6.030 points, dans des volumes qui illustrent parfaitement la notion de 'trêve des confiseurs' (avec 740MnsE échangés, soit un rythme voisin de 1MdE pour une séance pleine, avant les +40 à 50% de volumes 'techniques' de 17H35).
'La configuration graphique de l'indice CAC 40 conserve une structure haussière avec des cibles à 6.065 et 6.085 avec en ligne de mire 6.110 points', notent ce matin les équipes de Kiplink.

Cette légère baisse n'empêchera de toute façon pas l'indice phare de la place de marché parisienne de parachever une performance annuelle spectaculaire au cours de laquelle celui-ci a réussi à renouer avec le cap des 6.000 points, une première depuis 12 ans.

Rappelons que depuis le 1er janvier, le marché parisien s'est adjugé entre +27,5 et +28%... du jamais vu depuis 1999, tandis qu'aux États-Unis le S&P 500 - l'indice de référence des gérants américains - a bondi de près de plus de 29,2%.

Une performance qui est le résultat d'un début d'année tonitruant (+20% au cours des 10 premières semaines) et d'une fin d'année en fanfare (12 semaines de hausse d'affilée), tirée à la fois par des politiques monétaires de nouveau accommodantes et des espoirs concernant la signature d'un accord commercial entre les États-Unis et la Chine.

L'Euro-Stoxx50 de son côté lâche 0,3% à 3.768Pts alors que Wall Street est attendu stable à légèrement haussier sur le Nasdaq.

Du côté des changes, l'euro est en hausse de +0,3%. Il s'affiche à 1,1199 dollar. Le Brent, pour sa part, avance de +0,2%, pour atteindre les 68,30 dollars.

Dans l'actualité des valeurs, veille de Saint-Sylvestre oblige, c'est assez calme. Essilor est lanterne rouge du CAC40 avec -2%.
On notera cependant que Mr Bricolage a demandé à Euronext Paris la suspension de la cotation de son titre, à compter de ce matin.

CGG annonce avoir finalisé la sortie définitive de son activité d'acquisition de données sismiques fond de mer et mis fin à son accord d'actionnariat dans la coentreprise Seabed Geosolutions (SBGS) et ce à compter du 31 décembre 2019.


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