Les optimistes retiendront de cette séance de jeudi le 6ème record absolu consécutif du Nasdaq à 15.059,63 contre 15.059,43 la veille.

Sinon, rien ne bouge ou si peu que c'est à peine mesurable... les scores quotidiens sont acquis dès les 1ers échanges et tout se fige au cours des heures suivantes, pour le CAC40, le pivot se situe à -0,3% (vers 6.655), et c'est le score constaté à 1 heure de la clôture.
La 'camisole algorithmique' reste bien en place, pour la 3ème séance consécutive (idem pour l'Euro-toxx50 qui s'effrite également de -0,3%) : la 'camisole algorithmique' reste bien en place.

A Wall Street, après un gain initial de +0,1%, le S&P500 et le Nasdaq inversent la vapeur, à -0,1%, le Dow Jones s'affiche à moins de +0,1%.
Globalement, Wall Street était anticipé sans tendance depuis tôt ce matin et s'est bien le cas à 16H30: la publication de plusieurs statistiques US à 14H30 n'y change rien.
La croissance du PIB américain est révisée en légère hausse, de +0,1% à 6,6%... et les inscriptions hebdomadaires au chômage progressent de +4.000 à 353.000.
L'embellie tendancielle se poursuit puisque la moyenne mobile sur quatre semaines se contracte de -11.500 à 366.500.

Personne ne prend d'initiative à 24H de l'ouverture du symposium de Jackson Hole: le président de la Réserve fédérale s'exprimera demain mais de plus en plus d'analystes doutent que Powell lève le voile sur les projets de la Fed en matière de 'tapering', qui ne devraient être précisés qu'à l'occasion de la réunion de politique monétaire du mois de septembre.

Bon nombre d'intervenants gardent en effet en mémoire l'épisode du fameux 'taper tantrum' de 2013, un phénomène qui avait provoqué de gros remous sur les marchés après une erreur de communication de la Fed.

Jerome Powell devrait donc s'abstenir de livrer des éléments concrets, préférant rappeler au marché que la politique accommodante s'arrêtera un jour, mais pas dans l'immédiat.

Malgré cette perspective, les investisseurs ne semblent pas disposés à prendre des risques et devraient préférer se tourner vers les valeurs dites 'refuges'.

Certains observateurs craignent en effet que Jerome Powell confirme le scénario du 'tapering' (réduction des rachats d'actifs), notamment les spécialistes du marché obligataire qui font grimper les T-Bonds américains au-delà de 1,36% (+1,5Pt cet après-midi).

Dans l'actualité des valeurs françaises, Vivendi domine le classement avec +3¨,3% et franchit la résistance majeure des 32E.
Bouygues publie au titre du premier semestre 2021 un résultat net part du groupe de 408 millions d'euros, contre -244 millions un an auparavant, ainsi qu'un résultat opérationnel courant de 471 millions, à comparer à -132 millions au premier semestre 2020.

Colas, filiale de construction routière de Bouygues, affiche un chiffre d'affaires semestriel de 5,6 milliards d'euros, en hausse de 15% (+16% à périmètre et change constants), et un carnet de commandes à fin juin 2021 à un niveau historique de 10,3 milliards.

Eiffage reste à peu près stable, au lendemain de l'annonce d'une augmentation sensible du résultat net part du groupe à 260 millions d'euros pour les six premiers mois de 2021, contre une perte de huit millions un an auparavant.

Eiffage a aussi annoncé avoir décidé de faire usage de son droit de préemption sur les 35% du capital d'A'liénor détenus par Sanef, co-actionnaire historique d'Eiffage dans cette société concessionnaire de l'autoroute A65 jusqu'en 2067.

Atos a annoncé jeudi la signature d'un accord de mise sur le marché avec Daiwabo Information System, qu'il a choisi pour distribuer ses produits liés à la cybersécurité au Japon.

AB Science a annoncé hier soir avoir été autorisé par l'ANSM à reprendre son étude de phase 3 sur le masitinib dans le traitement de la mastocytose, une maladie hématologique potentiellement invalidante.

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