La Bourse de Paris reste proche des 6600Pts, les investisseurs semblant privilégier l'attentisme à la veille du début d'une réunion de la Fed. L'indice CAC 40 progresse que de 0,1% à 6610 points.

Soutenu par l'optimisme et la politique monétaire accommodante de la BCE, le marché parisien avait atteint de nouveaux sommets en fin de semaine dernière.

A plus de 6600 points, le CAC a établi vendredi un nouveau record depuis l'an 2000 et prolongé une séquence haussière qui l'a vu grimper pendant sept semaines consécutives.

Avec un gain annuel qui se monte à près de 19%, la confiance des investisseurs apparaît aujourd'hui au zénith.

La vaccination bat son plein et la réouverture des économies s'accélère en Europe, une dynamique positive qui commence à se refléter dans les derniers indicateurs d'activité.

Les investisseurs se préparent à une nouvelle semaine chargée en statistiques économiques, avec la réunion de la Réserve fédérale américaine en guise de point d'orgue.

Bon nombre d'investisseurs s'inquiètent de la récente résurgence de l'inflation et d'une éventuelle remontée des rendements américains, qui pourrait changer la donne sur les marchés dans les prochains mois.

'La Réserve fédérale américaine pourrait ainsi réduire son programme d'achat d'obligations et faire grimper les rendements réels', préviennent les équipes de Pictet AM.

Pour les économistes d'Oddo BHF, il serait 'étonnant' que la banque centrale américaine décide de passer sous silence cette semaine l'hypothèse d'un ajustement du rythme de ses achats d'actifs.

'Mais le débat va sans doute se prolonger durant l'été', tempère la banque privée franco-allemande.

Les taux sur le marché obligataire évoluaient peu ce matin et le taux d'intérêt sur la dette américaine à 10 ans ne grignotait qu'un petit point, à 1,46%, lundi matin, illustrant la relative sérénité des investisseurs.

Du coté des valeurs, Serco a annoncé ce matin que la coentreprise qu'il détient avec le français Engie avait remporté un contrat 'significatif' auprès de l'armée britannique.

Le spécialiste de l'externalisation explique dans un communiqué que la valeur totale de ce contrat pourrait atteindre quelque 3,4 milliards de livres (environ quatre milliards d'euros) au terme des sept années prévues dans le cadre de l'accord.

Scor et Barclays annoncent avoir mis fin au différend qu'elles avaient porté devant la High Court of Justice de Londres, 'à des conditions mutuellement acceptables' et 'compte tenu de certains engagements pris' par les deux parties.

UBS réaffirme sa recommandation 'achat' sur Vinci avec un objectif de cours remonté de 100 à 105 euros, ce qui implique un potentiel de progression estimé à 12% pour l'action du groupe français de construction et de concessions. UBS réaffirme également sa recommandation 'achat' sur Eiffage avec un objectif de cours remonté de 110 à 112 euros.

Pernod Ricard figure parmi les plus fortes baisses du CAC 40, pénalisé par un avis prudent des analystes de Bernstein qui disent s'inquiéter des valorisations tendues du secteur.

Dans une note publiée dans la matinée, les analystes de Bernstein ont abaissé leur recommandation sur la valeur de 'surperformance' à 'performance en ligne', estimant que les titres du secteur font plus qu'intégrer le scénario d'un redressement de l'activité.

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