La Bourse de Paris (stable à 5.788) semble bien parti pour se maintenir à l'équilibre avec le soutien de Wall Street où les principaux indices inscrivent une rafale de records absolus (3.950 sur le S&P, 31.550 pour le Dow Jones, 14.175 sur le Nasdaq... et records pour le NYSE Composite ainsi que d'autres indices 'globaux').
L'indice CAC 40 ne cesse d'osciller étroitement de part et d'autre des 5.785 et ne parvient pas à revenir au contact des 5.800 points.
L'Euro-Stoxx50 (-0,2%) n'est pas plus inspiré et devrait se maintenir au-dessus de l'ex-résistance des 3.730.
La publication du PIB 'CVS' de la zone Euro diminué de 0,6% (et de -0,4% dans l'UE) par rapport au trimestre précédent, selon l'estimation rapide d'Eurostat, qui s'avère meilleure que la première (-0,7% et -0,5% respectivement).

Ces reculs succèdent au fort rebond du troisième trimestre (+12,4% dans la zone euro et +11,5% dans l'UE) et aux plus importants reculs depuis le début des séries temporelles en 1995 au deuxième trimestre (-11,7% dans la zone euro et -11,4% dans l'UE).
Ainsi, sur 1 an, le PIB a globalement diminué de 6,8% dans la zone euro et de 6,4% dans l'UE.
En revanche, l'indice ZEW reflétant le sentiment des investisseurs allemands ressort à 71,2 points contre 61,8 le mois précédent, et bien au-dessus du consensus de 60.
Si l'Union Européenne reste à la traîne par rapport aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, les investisseurs continuent d'espérer une réouverture prochaine de l'économie, qui pourrait cette fois bien être définitive.

Conséquence, les intervenants de marché privilégient les valeurs liées au tourisme, aux loisirs et aux transports, tout en se repositionnant également sur les titres les plus cycliques exposés au redressement de l'activité, comme les banques et les producteurs de matières premières.

L'indice Empire State de la Fed de New York s'inscrit en hausse de neuf points ce mois-ci pour s'établir à +12,1 (contre 3,5 en janvier), un plus haut depuis plusieurs mois, alors que le consensus anticipait un gain nettement moins fort (score de 6).

Le Dollar se raffermit légèrement (+0,15%) et efface le terrain perdu la veille, à 1,2110/E.
Beaucoup de volatilité sur les métaux précieux avec -4% sur l'argent, suivi d'un rebond de +3%).

Du coté des valeurs, TechnipFMC annonce la finalisation de sa transaction de scission visant à créer deux sociétés leader du secteur, indépendantes et cotées en bourse, TechnipFMC (-5,1%) et Technip Energies (qui regroupe les activités de 'transformation' et a décroché le méga contrat avec le Qatar), la cotation des actions de ce dernier a commencé ce mardi.
Technip Energies efface la décote de -40% en gagnant +43% à 12,9E.

Les ventes de Michelin (titre parfaitement stable, comme le CAC) s'établissent à 20,46 milliards d'euros en 2020, soit un recul de 15 % par rapport à l'exercice précédent (24,13 milliards d'euros) en raison d'une contraction des ventes dans l'automobile, le transport routier ainsi que les activités de spécialités et distributions associées. Le résultat net du groupe s'élève à 625 millions d'euros, en recul de 63 % par rapport au 1,73 milliard de 2019.

Saint-Gobain(-0,5%) a finalisé en Espagne la vente de Sanigrif, son activité de distribution de produits de
plomberie, sanitaire et chauffage, ainsi que la vente de Saniplast, son activité de distribution de matériaux pour travaux de génie civil.
Pénalisé par ses trimestriels, Mercialys chute de -5,5% (lanterne rouge du SBF120) et au sein du CAC, Vivendi (-2%) subit des prises de bénéfices après les +20% gagnés la veille.


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